Alain Rauss. le chef des gardes de l'environnement du canton de Geneve, verbalise un utilisateur de drone pendant sa tournée dans une réserve naturelle.
Alain Rauss, chef des gardes de l'environnement à l'Etat de Geneve, verbalise un pêcheur qui a laisse sa canne sans surveillance.
Alain Rauss s'assure que cette personne ne fera pas de feu.
Alain Rauss, chef des gardes de l'environnement à l'Etat de Geneve, inspecte les réserves naturelles du canton de Genève afin de faire respecter les réglementations.
Deux yeux sur la nature pendant l'épidémie
Alain Rauss. le chef des gardes de l'environnement du canton de Geneve, verbalise un utilisateur de drone pendant sa tournée dans une réserve naturelle.
Alain Rauss, chef des gardes de l'environnement à l'Etat de Geneve, verbalise un pêcheur qui a laisse sa canne sans surveillance.
Alain Rauss s'assure que cette personne ne fera pas de feu.
Alain Rauss, chef des gardes de l'environnement à l'Etat de Geneve, inspecte les réserves naturelles du canton de Genève afin de faire respecter les réglementations.
La pression sur la campagne est énorme depuis le confinement. Ce constat, c'est Alain Rauss qui le fait. Il est le chef des gardes de l'environnement du canton de Genève. Et depuis la déclaration de la pandémie, il veille plus que jamais sur la nature avec son équipe.
«Nous sommes beaucoup sollicités», relève M.Rauss. Onze personnes doivent s'assurer que les réserves naturelles, les champs et les cultures du canton ne soient pas maltraités par une population désireuse de profiter des beaux jours et de quelques moments de détente durant cette période particulièrement anxiogène.
Au commencement de la crise, les gardes de l'environnement se sont focalisés sur la protection des cultures. Il était essentiel de garantir l'approvisionnement des Genevois en produits agricoles. «Nous avions toutefois abandonné la surveillance des réserves naturelles pendant deux à trois semaines», relève M.Rauss.
Or des problèmes avaient été signalés. Des chiens n'étaient pas tenus en laisse, des gens pique-niquaient n'importe où. La police a alors été appelée à la rescousse. Soutenus pour une partie de leur travail, les gardes de l'environnement ont pu porter une attention plus régulière aux zones rendues à la nature.
Amendes et avertissements
Les gardes de l'environnement ne font pas uniquement de la sensibilisation. Ils peuvent aussi sévir et amender les plus récalcitrants. En l'espace de dix jours, semaine de Pâques inclue, «nous avons distribué le double d'avertissements et d'amendes par rapport à l'ensemble de l'année 2019», note M.Rauss.
En général, les gens se montrent assez compréhensifs. «Ils sont de bonne foi» et comprennent leur erreur, souligne M.Rauss. La surveillance se fait le plus souvent seul. Mais parfois, les gardes se rendent à deux dans certains lieux, quand ils sentent que la situation a des risques de déraper.
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