Communes – FR Didier Castella soutenu par ses pairs

ATS

25.3.2019 - 15:40

Didier Castella n'a pas violé son devoir de réserve en se montrant opposé à la professionnalisation de l'exécutif du chef-lieu gruérien, estime le gouvernement cantonal (archives).
Didier Castella n'a pas violé son devoir de réserve en se montrant opposé à la professionnalisation de l'exécutif du chef-lieu gruérien, estime le gouvernement cantonal (archives).
Source: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Le conseiller d'Etat Didier Castella n'a pas violé son devoir de réserve en se positionnant contre la professionnalisation du Conseil communal de Bulle (FR), objet sur lequel la population de la ville se prononcera le 19 mai. L'avis émane de l'exécutif lui-même.

La position du ministre libéral-radical, venant du district de la Gruyère, avait été émise en janvier dernier dans le cadre d'une émission de télévision de la RTS. Elle s'inscrivait dans un contexte qui suscite un vif débat à Bulle, la deuxième ville du canton de Fribourg qui compte désormais quelque 23'000 habitants.

La réponse du Conseil d'Etat, divulguée lundi, fait suite à une question posée par la députée socialiste Kirthana Wickramasingam, par ailleurs présidente du Parti socialiste bullois. Invoquant en particulier la Déclaration universelle des droits de l’homme, l'exécutif estime que Didier Castella n’a pas violé son devoir de réserve.

Selon Kirthana Wickramasingam, la prise de position du chef de la Direction des institutions (DIAF) mettait «clairement à mal son devoir de réserve en tant qu'autorité de surveillance des communes». Le Conseil d'Etat considère encore que Didier Castella s'est exprimé à titre personnel, un droit qui lui est aussi «garanti par la Constitution fédérale».

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