Grand Conseil – FR Erreur de comptage sous enquête à Fribourg

ATS

26.3.2019 - 15:34

Une erreur de comptage lors d'une élection intervenue en février a semé la discorde devant le Grand Conseil fribourgeois (archives).
Une erreur de comptage lors d'une élection intervenue en février a semé la discorde devant le Grand Conseil fribourgeois (archives).
Source: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Une affaire d'erreur de comptage de voix commise en février au Grand Conseil fribourgeois a suscité un vif débat en ouverture de la session de mars. Des députés ont dénoncé le doute qui s'instille dans la population. Une enquête est ouverte.

L'élection d'une nouvelle première vice-présidente du Grand Conseil fribourgeois a débouché sur une erreur de comptage de sept voix, constatée il y a dix jours seulement. La méprise ne remet pas en cause le résultat du vote, qui avait vu la socialiste gruérienne Kirthana Wickramasingam accéder à la fonction. Cette dernière la mènera à présider le législatif cantonal l'an prochain.

Visions divergentes

Le Vert Bruno Marmier a estimé que la «petite erreur» ne devrait pas déboucher sur le lancement d'une enquête ad hoc. Sa position a été immédiatement dénoncée par la libérale-radicale Antoinette de Weck et le démocrate chrétien Markus Bapst, qui ont parlé de grave soupçon planant sur un organe représentant le peuple.

Le chrétien-social Benoît Rey a appelé à davantage d'attention au moment des dépouillements pour éviter toute erreur, tout en relevant que les problèmes étaient en voie de résolution. Il a rappelé que lui-même avait siégé deux ans durant au sein du bureau du Grand Conseil.

Motion acceptée

La proposition de lancer une enquête, via une motion d'ordre venue des rangs du Parti libéral-radical (PLR), a passé la rampe au moment de la votation, grâce aux voix de la droite. Elle a été acceptée par 58 voix, contre 39 et 4 abstentions, un vote intervenu au moyen de l'installation électronique du parlement.

La PLR Antoinette Badoud, membre du bureau du Grand Conseil et cheffe des scrutateurs du législatif, a déploré la situation survenue le 6 février dernier. Affectée, la députée s'est montrée quelque peu décontenancée à l'heure de trouver la véritable explication de la méprise, n'osant croire à un acte de malveillance.

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