Genève Genève: les HUG licencient un médecin condamné pour viol en France

pab

27.2.2018

(archives).
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KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

Un chef de clinique aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) a été licencié en janvier après avoir été condamné à cinq ans de prison, dont quatre ans ferme, pour viol par soumission chimique en France. L'affaire a été révélée par le site de 20 Minutes.

L'article publié sur le site de 20 Minutes précise que le jugement a été prononcé par la Cour d'assises du Rhône, à Lyon. L'homme était en effet étudiant dans la ville française, il avait 28 ans au moment des faits.

Le médecin était accusé d'avoir versé un sédatif - le Rivotril - dans la bouteille d'alcool d'une jeune femme de 24 ans et d'avoir eu des relations sexuelles non consenties avec la victime. L'homme a reconnu les faits.

Les HUG n'étaient pas au courant

Le chef de clinique en néonatologie a été licencié en janvier dès que les HUG ont été mis au courant de sa condamnation, explique l'institution, citée par 20 minutes. Les HUG précisent qu'ils n'ont pas été informés de situations problématiques à son sujet depuis son engagement en 2015.

Le porte-parole des HUG Nicolas de Saussure a expliqué au journal que: «Vu qu'il n'avait pas été condamné, cette information ne chargeait pas son casier judiciaire. Nous ignorions qu'il allait passer en jugement.»

Et aux HUG?

 Chef de clinique en néonatologie, l'homme était en contact avec des mères de bébés prématurés et des jeunes femmes internes. Toujours selon 20 Minutes, les HUG disent ne pas avoir eu vent de problèmes similaires durant les trois ans qu'il a passés en leur sein.

Pour Nicolas de Saussure, il est possible que les HUG se penchent sur cette période.

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