Guy Parmelin Guy Parmelin : "le réalisme m’interdit de former des voeux trop enthousiastes"

fasc, ats

1.1.2021 - 12:22

Le président de la Confédération a placé la cohésion au centre de son allocution du Nouvel An. Après une année éprouvante, il a appelé à l'unité pour vaincre les incertitudes de 2021.

Le président de la Confédération, Guy Parmelin, a appelé à une cohésion entre les Suisses pour relever les défis de 2021 (archives).
Le président de la Confédération, Guy Parmelin, a appelé à une cohésion entre les Suisses pour relever les défis de 2021 (archives).
Keystone

«Notre pays, comme tant d’autres, a vécu une année sombre. La crise sanitaire nous a durement éprouvés», a souligné Guy Parmelin dans son allocution du Nouvel An. «À l'aube de cette année 2021, le réalisme m’interdit de former des voeux trop enthousiastes», a-t-il déclaré sur les ondes des médias du service public.

Il a tiré le bilan d'une année difficile pour la Suisse et exprimé son soutien à ceux qui ont perdu des proches en 2020. «La pandémie a bouleversé nos existences aussi en envoyant des personnes au chômage, en détruisant des entreprises de tradition ou en mettant nos systèmes d’éducation et de santé à l’épreuve», a-t-il souligné.

Guy Parmelin a relevé à plusieurs reprises le caractère exceptionnel de l'année qui vient de s'écouler. Il a toutefois partagé son optimisme «de conviction» et a rappelé que «le pays a de la ressource».

La cohésion et l'unité

M. Parmelin a souligné les vertus de l’éducation et de la formation, vecteurs, selon lui, de savoir, de culture et d’ouverture, source de dialogue et d’écoute: «A une époque aux rapports de forces instables, elles garantissent l’accès au compromis, qui est un bon chemin vers la résolution apaisée des conflits.» Selon lui, l’éducation et la formation sont «les clefs de notre indispensable cohésion».

Avant de souhaiter une «bonne année», Guy Parmelin a souligné «qu'unie, la Suisse se trouve plus forte pour défendre ses intérêts. Avec cran, et avec vigueur s’il le faut.» Il a exprimé son souhait de voir en 2021 l'unité entre «la Suisse des villes et celle des champs, la Suisse du progrès comme celle de la tradition, la Suisse aisée et celle qui l’est moins».

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