H+ «Etudier sans tarder des solutions de financement alternatives»

Le renchérissement en cours n'est pas compris dans les primes maladie 2023 annoncées mardi, relève l'organisation faîtière des hôpitaux H+. Ceux-ci voient leurs coûts gonfler mais, contrairement à d'autres entreprises, ne peuvent pas répercuter cette la hausse sur leurs prix, du moins pas dans l'assurance obligatoire.

Keystone-SDA, olpe, ats

27.09.2022, 16:02

ATS

Les tarifs hospitaliers doivent «urgemment être adaptés à l'inflation», demande H+, d'autant que celle-ci va encore renforcer la pression politique qui s'exerce sur les coûts de la santé.

Dans le même temps, certains projets visant à faire baisser les coûts de la santé réduisent encore la marge de manoeuvre économique des hôpitaux et des cliniques et accentuent le «sous-financement» dont souffrent les hôpitaux dans le secteur stationnaire comme ambulatoire.

Si la Suisse veut conserver son niveau dans la fourniture des soins, les politiques ne pourront pas faire l'économie d'une discussion «sur des solutions de financement complémentaires ou alternatives», et cela, sans tarder, souligne H+.

Le vieillissement et l'augmentation de la population ainsi que les progrès technologiques sont autant de facteurs qui favorisent la hausse des coûts, rappelle encore l'organisation des hôpitaux, cliniques et institutions de soins publics et privés.