Harcèlement sexuel Genève veut faire toute la lumière sur la compagnie Alias

La Ville de Genève, la commune de Meyrin et le département de la cohésion sociale (DCS) veulent faire toute la lumière sur les faits de harcèlement sexuel qui ont eu lieu au sein de la compagnie de danse Alias. Une enquête a été lancée jeudi et confiée au Centre de compétence en matière de harcèlement de l'Institut romand de recherche et de formation sur les rapports de genre.

Les investigations ne se résumeront pas à la compagnie Alias. La Ville, le canton et Meyrin en profiteront pour établir un état des lieux des dispositifs existants en matière de prévention contre le harcèlement sexuel au sein de 35 institutions et compagnies genevoises subventionnées dans le domaine des arts vivants.

L'enquête sera conduite jusqu'au début de l'été. Une communication portant sur les résultats de cette étude est prévue pour le mois de septembre. Suivant les conclusions, des recommandations en matière de conception, de développement et d'amélioration des dispositifs de prévention existants ou à mettre nouvellement en place.

En août dernier, le directeur de la compagnie Alias avait été condamné par le Tribunal de Lausanne à cinq mois de prison avec sursis pour attouchements sexuels. En 2021, la troupe avait reçu uniquement une subvention annuelle de Genève. Alias était conventionnée jusqu'en 2020 par la Ville, le canton, Meyrin et Pro Helvetia.

mf, ats