UDCInitiative pour protéger la police de procédures «chicanières»
nt, ats
17.11.2022 - 16:46
L'UDC-Genève a lancé jeudi l'initiative législative cantonale «Oui, je protège la police qui me protège». Le texte propose de renforcer la sécurité des citoyens en conférant aux policiers une immunité relative. Le parti a jusqu'au 17 mars 2023 pour récolter 5438 signatures.
nt, ats
17.11.2022, 16:46
17.11.2022, 17:27
ATS
La multiplication des procédures pénales dans lesquelles des membres du corps de police sont entendus à des titres divers est l'un des développements les plus pernicieux de ces dernières années, écrit l'UDC-Genève dans un communiqué. Ces procédures doivent permettre de déterminer si un policier a correctement fait son travail.
Or, les procédures judiciaires peuvent durer de deux à quatre ans. Empêchant l’avancement, elles sont très difficiles sur le plan personnel, constate l'UDC-Genève. Elles démotivent complètement les policiers, qui pourraient avoir intérêt à ne rien faire plutôt que d'écoper une plainte, a déclaré Charles Poncet, ex-PLR et nouveau membre de l'UDC-Genève à Keystone-ATS.
Selon les statistiques, il y en aurait entre 20 et 30 en cours à Genève, a-t-il précisé. La police doit donc être protégée si l'on veut qu'elle protège les citoyens, relève le communiqué de l'UDC-Genève.
Pas au-dessus des lois
L’initiative prévoit ainsi que la convocation d’un membre des forces de l'ordre en qualité de lésé, de témoin ou de personne appelée à donner des renseignements soit dorénavant soumise à autorisation du commandant de police.
D’autre part et surtout, le texte confère aux policiers une immunité partielle de juridiction pénale. Cela ne signifie pas que le policier serait libre de faire ce qu’il veut, mais l’immunité dont il disposera dorénavant le mettra à l’abri de procédures pénales «chicanières», relève le parti. Pour les procédures qui le justifient, elle sera levée par l’autorité compétente s’il y a lieu.
L’initiative permettra de poursuivre et de punir le cas échéant les policiers qui agiraient de manière contraire à leurs devoirs. Ce en évitant les multiplications de convocations en tous genres pour des fonctionnaires de police qui accomplissent tous les jours avec dévouement une tâche ingrate. Avec une police mieux protégée, la sécurité des citoyens s’en trouvera améliorée, conclut l'UDC-Genève.