Actu et dicton du jour «Ce n'est pas une option»: quand le Conseil fédéral hausse le ton 

blue News et Keystone-ATS vous donnent un premier aperçu de l'actualité, avec les primeurs dénichées dans la presse. Sans oublier les anniversaires et le dicton du jour! 

Keystone-SDA, bas, ats

22.03.2023, 07:23

ATS

Point fort du jour

BANQUES: Les yeux seront rivés mercredi sur la banque centrale américaine, qui doit dire si elle relève ses taux, au moment où la confiance semble revenir sur les bourses et marchés financiers après de fortes turbulences. «L'expérience de mort imminente qu'a connue le secteur bancaire au cours des deux dernières semaines devrait rendre les responsables de la Fed plus mesurés», relève Steve Englander, économiste pour Standard Chartered.

L'hypothèse d'une hausse modérée, d'un quart de point de pourcentage, soit 25 points de base, l'emporte très largement parmi les acteurs du marché, selon l'évaluation de CME Group.

Vu dans la presse

BANQUES BIS: «Vous allez fusionner avec UBS, fusion que vous annoncerez dimanche avant l'ouverture des marchés en Asie. Ce n'est pas une option», ont annoncé mercredi dernier la ministre suisse des finances Karin Keller-Sutter et les responsables de la Banque nationale suisse (BNS) et de l'autorité de surveillance des marchés FINMA aux patrons de Credit Suisse, affirment mercredi la Tribune de Genève, 24 Heures, l'Aargauer Zeitung, la Luzerner Zeitung et la St. Galler Tagblatt, citant le Financial Times.

Mais les premières discussions ont montré que les deux banques ne semblaient pas enclines à cette idée de fusion. Les tensions ont fortement augmenté à partir de samedi, devenant «de plus en plus agressives» face au refus du Credit Suisse. Les autorités fédérales n'auraient pas hésité à menacer de destituer le conseil d'administration de la deuxième plus grande banque helvétique.

BANQUES TER: Alors que le Financial Times a fait état de pressions très fortes venant des Etats-Unis et de France pour obliger UBS à reprendre Credit Suisse, la Neue Zuercher Zeitung, citant une personne bien informée, affirme mercredi le contraire.

Personne n'a mis la pression sur les autorités suisses et surtout pas les Français, explique cette source. «On était, certes, en contact avec tous les services concernés à l'étranger, mais tous ont eu la même appréciation de la situation que les autorités à Berne». Tout le monde attendait que l'accord se concrétise, ajoute-t-elle.

BANQUES QUATER: Depuis l'annonce dimanche de la reprise de Credit Suisse par UBS, les cabinets de recrutement croulent sous les candidatures des employés du numéro deux bancaire suisse, indique mercredi Le Temps. Selon l'institut BAK Economics, entre 9500 et 12'000 emplois pourraient passer à la trappe.

«Cela fait deux mois que nous voyons une hausse du nombre de profils de Credit Suisse qui postulent, mais cela s'est énormément accéléré ce week-end, dans le monde et surtout en Suisse», indique dans le journal Charlotte Vitoux, directrice du cabinet de recrutement Morgan Philips Group en Suisse. Elle précise que les profils sont très variés, allant «des décisionnaires aux profils plus juniors».

BANQUES QUINQUIES: La débâcle de Credit Suisse va profiter à d'autres banques en Suisse, estime mercredi dans 24 Heures et la Tribune de Genève Anton Sussland, un analyste financier genevois, responsable de Sussland & Co. «Énormément de gens vont quitter non seulement Credit Suisse, mais aussi UBS», explique-t-il.

«Des clients ne veulent plus avoir affaire à un établissement risqué, qui s'adonne à de la spéculation et d'autres activités qu'ils ne comprennent pas. Ils vont déposer leur argent dans des banques paisibles, qui bénéficient d'une image sympathique». Raiffeisen, PostFinance, les banques cantonales ou encore les banques Migros ou Clerc pourraient les attirer, selon lui.

VITICULTURE: Les viticulteurs de Champagne (VD) ont mis un terme le 21 février aux recours judiciaires pour utiliser le nom de leur commune, après un ultime jugement négatif rendu par le Tribunal fédéral à la fin décembre, écrit mercredi 24 Heures.

Le prix pour porter l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme, à Strasbourg, a été jugé prohibitif. «Cela aurait coûté jusqu'à 45'000 francs en frais d'avocats et de procédures», explique dans le journal Albert Banderet, l'ancien syndic de Champagne. «Et nous n'aurions pu obtenir qu'un dédommagement, mais pas le droit de faire des étiquettes avec le nom de la commune».

TOURISME: Une usure de certains aiguillages provoquée par le bogie à écartement variable est en cause dans l'interruption le 26 février de la liaison ferroviaire directe GoldenPass Express entre Montreux (VD) et Interlaken Ost (BE), rapportent mercredi La Liberté et Le Courrier. Les voyageurs peuvent continuer à emprunter la ligne, mais doivent changer de train à Zweisimmen.

Anniversaires et jubilés

- Il y a 30 ans (1993): le producteur de puces Intel commence à livrer son nouveau produit, le processeur Pentium.

- Il y a 55 ans (1968): naissance du mouvement du «22 mars» de Daniel Cohn-Bendit et de la révolte étudiante.

- Il y a 75 ans (1948): naissance du compositeur et producteur britannique Andrew Lloyd Webber, auteur des comédies musicales «Cats», «Le Fantôme de l'Opéra» et «Evita», ainsi que d'un requiem pour choeur.

- Il y a 80 ans (1943): naissance du musicien de jazz, guitariste et chanteur américain George Benson ("Give Me The Night», «On Broadway").

- Il y a 100 ans (1923): naissance du mime français Marcel Marceau.

Le dicton du jour

«Si le coq chante à midi, signe d'un temps de paradis».