Forum économique mondial Klaus Schwab n'exclut pas de quitter Davos

ATS

6.7.2019 - 12:19

Selon Klaus Schwab, les participants au WEF réagiraient de manière très sensible s'ils avaient le sentiment d'être exploités (archives).
Selon Klaus Schwab, les participants au WEF réagiraient de manière très sensible s'ils avaient le sentiment d'être exploités (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/FELIPE TRUEBA

Selon le fondateur du Forum économique mondial (WEF), Klaus Schwab, l'explosion des prix à Davos pourrait devenir un problème si elle se poursuit. Il n’exclut pas un départ de la station grisonne et donc de la Suisse.

Les participants du WEF seraient heureux de payer pour une bonne performance, a déclaré Klaus Schwab dans une interview à la Südostschweiz samedi. Cependant, ils réagiraient de manière très sensible s'ils avaient le sentiment d'être exploités.

«Si les prix continuent d'être exagérés, il se pourrait que nous soyons exposés à une telle pression de la part de nos participants que nous devions abandonner le site de Davos malgré notre bonne volonté», a poursuivi M. Schwab. «Mais je dois aussi dire que nous parlons de cas isolés et que nous sommes heureux que les hôteliers, les loueurs d'appartements et les restaurateurs soient conscients de la responsabilité collective», a-t-il encore dit.

Un véritable partenariat

Selon lui, Davos n'est pas une simple collaboration, mais un véritable partenariat à ne pas briser. Après cinquante ans, le WEF ne veut pas dissoudre une communauté qui a fait ses preuves et a grandi ensemble. «Au contraire nous ne voulons pas seulement la maintenir, mais la développer davantage, mais il faut pour cela que les conditions nécessaires soient réunies», a ajouté le fondateur du WEF.

Le WEF a récemment indiqué aux autorités de Davos que, pour accueillir les participants, il faudrait au moins 2800 chambres d'hôtel à des prix raisonnables. Il est également souhaité qu'il y ait suffisamment d'appartements pour héberger les collaborateurs.

«Si ces conditions ne sont pas remplies, nous devrons chercher un autre endroit, le coeur lourd». Cela signifierait qu'il faudrait quitter la Suisse, car il n'y existe aucune alternative en termes d'infrastructure pour les conférences.

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