Ton rassurantL'ambassadeur de l'UE en Suisse confiant sur un futur accord
st, ats
17.12.2023 - 21:07
L'ambassadeur de l'Union européenne (UE) en Suisse, le Grec Petros Mavromichalis, se montre confiant sur la conclusion d'un futur paquet d'accords entre la Suisse et l'UE. Les avantages l'emportent grandement sur les éventuels inconvénients, estime-t-il.
Keystone-SDA, st, ats
17.12.2023, 21:07
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«Je pense qu'il y a une certaine assurance que ce qui est sur la table est assez proche d'un accord qui puisse recueillir l'assentiment des deux parties», a déclaré M. Mavromichalis dans un entretien accordé dimanche à l'émission Forum de la RTS.
«On ne part de pas de zéro», relève l'ambassadeur. La Suisse et l'UE négocient depuis bientôt 15 ans sur les questions institutionnelles. Les problèmes sont connus et archis connus. «Lors des entretiens exploratoires, nous nous sommes concentrés sur les problèmes les plus sensibles pour essayer de voir s'il y avait moyen de les résoudre à la satisfaction des deux parties».
Pour M. Mavromichalis, la Suisse a à gagner essentiellement la préservation et le renforcement d'un modèle de relation avec l'UE, taillé sur mesure et qui lui convient. «Au-delà, on va pouvoir construire et par exemple conclure trois nouveaux accords demandés par la Suisse».
L'ambassadeur rassure
L'ambassadeur tient également à rassurer sur une éventuelle perte de souveraineté ou sur une pression sur les salaires. «On ne parle pas d'une adhésion de la Suisse qui impliquerait un partage de souveraineté avec les autres Etats membres. On parle tout simplement de participation de la Suisse au marché intérieur et donc au respect de ses règles».
Quant à une pression sur les salaires, cela relève de la crainte ou d'un épouvantail qu'on agiterait, estime Petros Mavromichalis. La Suisse n'est pas un cas unique ou isolé. Les Etats membres ont des niveaux de salaire et de développement économique très différenciés.
Le Grec se dit par ailleurs confiant quant au fait de convaincre la population suisse. «Je pense que la plupart des votations sur la question européenne ont été gagnées en Suisse. Il ne faut pas craindre cela.»