Vaud L'ATE contre le réaménagement de la route Grandson-Les Tuileries

L’Association transports et environnement (ATE Vaud) a déposé une opposition aux projets mis à l’enquête publique sur territoire grandsonnois prévoyant un réaménagement de la route cantonale entre Yverdon-les-Bains et Grandson. Les nuisances sonores et la sécurité des piétons ne sont toujours pas prises au sérieux, regrette-t-elle.

La route cantonale RC 401 B-P (Route de Lausanne) devrait être prochainement réaménagée entre Yverdon-les-Bains et Grandson. A cette occasion, l’ATE s’est opposée à ce que le projet puisse aller de l’avant dans la situation actuelle. Le tronçon concerné traverse notamment le bourg «des Tuileries» (Grandson) et la route cantonale située entre ce bourg et celui de Grandson.

Les projets mis à l’enquête font l’impasse sur des mesures efficaces contre le bruit comme des baisses de vitesse de 50 à 30 km/h ou de 80 à 60 km/h. Ils pourraient proposer de meilleures solutions pour assurer la sécurité des piétons et des cyclistes, détaille l'ATE dans son communiqué.

L’enquête publique démontre que, malgré le réaménagement prévu sur cette route, 59 bâtiments (aux Tuileries) subiront encore un dépassement des valeurs limites de bruit fixé par l’Ordonnance sur la protection contre le bruit. Au-delà de ces valeurs, les nuisances sonores impactent négativement la santé de la population.

L’ATE appelle à revoir l’aménagement afin d’y intégrer une zone 30 km/h, comme c’est déjà le cas sur la route cantonale qui traverse le bourg de Grandson, qui a fait figure de pionnier en la matière dans le canton. Le bourg des Tuileries sera par ailleurs traversé par une voie mixte piétons-vélos, parfois bien trop serrée pour une cohabitation sans problème de sécurité. L'ATE demande son élargissement.

La route cantonale hors localité entre les Tuileries et Grandson, quant à elle, est toujours limitée à 80 km/h. Or, il est non seulement absurde de réaliser des accélérations et décélérations aussi importantes entre les deux bourgs, mais cela augmente les risques d’accidents, la pollution sonore et environnementale, note encore l'association.