VigilanceL'OFSP analyse la situation après la découverte du nouveau variant
om, ats
26.11.2021 - 11:46
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) analyse la situation après l'annonce jeudi en Afrique du Sud de la découverte d'un nouveau variant du Covid-19 potentiellement très contagieux. Il attend également l'évaluation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
om, ats
26.11.2021, 11:46
26.11.2021, 13:00
ATS
L'OFSP analyse les données disponibles, a indiqué vendredi un porte-parole à l'agence Keystone-ATS. Il discute de ce nouveau variant avec différents acteurs. L'évaluation par l'OMS du variant du coronavirus B.1.1.529 et sa dangerosité aura également une influence sur la suite des décisions en Suisse, a ajouté l'office.
De son côté, la Task force de la Confédération a indiqué que le nouveau variant se propageait rapidement. Son potentiel à résister au vaccin est plus important. Toutefois, le nombre de cas en Afrique du Sud est encore très faible, bien que B.1.1.529 semble s'y imposer contre Delta. La Task force est également d'avis que la transmission de ce nouveau variant dépendra du niveau de la couverture vaccinale.
«Plusieurs semaines» pour comprendre, d'après l'OMS
Il faudra «plusieurs semaines» pour comprendre le niveau de transmissibilité et de virulence du nouveau variant, a indiqué un porte-parole de l'OMS vendredi.
Des experts de l'Organisation mondiale de la santé, chargés de suivre les évolutions du virus Covid, se réunissent toutefois déjà aujourd'hui pour déterminer si le variant doit être classifié comme «préoccupant» ou «à suivre», a expliqué Christian Lindmeier, lors d'un point de presse régulier des agences de l'ONU.
Grand nombre de modifications
Le spécialiste des variants au sein de la Task force Richard Neher, a qualifié le nouveau variant de digne d'attention. Il diffère des variants originaux à de nombreux endroits de la protéine spike du virus. Il combine aussi de nombreuses mutations connues d'autres variants préoccupants.
Un grand nombre de ces modifications concernent l'endroit de la protéine où les anticorps agissent. On peut donc imaginer que la variante «est à la fois très transmissible et qu'elle échappe en partie à la réponse immunitaire», conclut le chercheur.