SantéL'OMS abaisse ses seuils d'alerte sur la pollution de l'air
sn, ats
22.9.2021 - 15:01
La pollution de l'air provoque chaque année sept millions de décès qui pourraient être évités dans le monde. Mercredi à Genève, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a abaissé ses seuils d'alerte pour les effets de six polluants sur la santé.
sn, ats
22.09.2021, 15:01
22.09.2021, 15:14
ATS
Ces directives, si elles sont suivies, peuvent sauver des millions de personnes, estime-t-elle. La pollution est responsable de maladies cardio-vasculaires ou respiratoires. Avec le changement climatique, elle constitue l'une des menaces environnementales les plus importantes pour la santé, insiste l'OMS. Une amélioration peut contribuer à s'adapter aux effets du réchauffement et une réduction des émissions de gaz à effet de serre est aussi bonne pour la qualité de l'air.
Les directives portent sur les particules en suspension, l'ozone, le dioxyde d'azote, le dioxyde de soufre et le monoxyde de carbone. Une action sur ces six polluants a également un impact sur d'autres composantes.
Pour les particules en suspension, le seuil d'inquiétude pour la santé atteint tout ce qui est inférieur ou égal aux particules PM10 ou aux particules fines (PM2,5). Ce polluant est surtout provoqué par le carburant et par l'agriculture.
Tous les pays sont affectés mais les Etats pauvres et à revenus intermédiaires le sont «le plus», dit le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. Les disparités dans l'exposition aux polluants de l'air augmentent, en raison de l'extension de l'activité économique de ces pays où les effets sur la santé sont les plus importants.
En 2019, plus de 90% de la population habitait des zones où les concentrations de particules fines dépassaient les limites établies par l'OMS il y a une quinzaine d'années. Or, près de 80% des décès liés à celles-ci pourraient être évités si la pollution était abaissée aux seuils des nouvelles directives, ajoute également l'organisation.