Fédérales L'UDC prête à discuter avec Regula Rytz

ATS

20.10.2019 - 21:42

Le président Albert Rösti 
Le président Albert Rösti 
KEYSTONE / archives

L'UDC reste le premier parti de Suisse, même si elle perd onze sièges dimanche. «Ce n'est pas une claque, mais je suis déçu comme président», a déclaré le Bernois Albert Roesti.

«Nous devançons tout de même de seize sièges le deuxième parti, le PS», a-t-il souligné devant la presse à Berne. «On perd aujourd'hui ce qu'on a gagné il y a quatre ans: c'est normal».

Les thèmes favoris de l'UDC n'ont pas retenu l'attention des électeurs pendant la campagne. «On n'a parlé ni de l'Europe, ni de la migration, ni du chômage parce qu'on connaît un bien-être assez élevé», a-t-il encore souligné.

Alors que le climat s'est imposé pendant la campagne, l'UDC n'a-t-il pas raté le coche? «Vous n'avez toujours rien compris: on n'a jamais refusé d'entrer dans le débat sur le climat. La biodiversité est une chose tellement importante en Suisse qu'on la défend aussi avec nos agriculteurs.»

Et de poursuivre: «Mais si vous voulez la défendre, il faut limiter la migration: c'est notre thème. Et c'est justement là que les Verts ne veulent pas nous aider. Ils sont d'accord de laisser entrer des dizaines de milliers de personnes en Suisse sans rien faire, alors que le peuple en avait décidé autrement en 2014.»

M. Roesti se dit toutefois prêt à discuter avec la présidente des Verts Regula Rytz. «Je suis d'accord d'écouter les scientifiques comme elle le demande, mais j'aimerais qu'elle écoute aussi les économistes. Si nous sommes les seuls à prendre le virage vert, et pas les autres pays, nous le paierons en terme de compétitivité.»

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