Transport routier L'UDC privilégie la route au rail

ATS

3.5.2019 - 11:16

L'UDC veut lutter contre les bouchons, les «mesures chicanières» et les hausses des taxes dans le trafic routier, selon un rapport publié vendredi. Le parti regrette que le réseau routier «n'ait pas été notablement adapté» à l'augmentation de la population.

Même constat pour le chemin de fer qui n'a pas «mis les capacités de transport nécessaires à disposition. Conséquences: bouchons sur les routes, passagers des trains contraints de voyager debout, stress croissant dû à la promiscuité», précise l'UDC dans son rapport. L'infrastructure, qui atteint ses limites, doit être adaptée.

Pour l'UDC, il faut mettre la priorité sur le réseau routier. «La route restera le premier mode de transport» à l'avenir, précise le parti citant une étude de l'Office fédéral du développement territorial selon laquelle 70% des kilomètres-personnes seront effectués par le trafic motorisé individuel en 2040.

Il faut prendre cela en compte pour éviter «des investissements erronés». L'UDC s'engage dans ce sens pour un trafic fluide et sans bouchons.

Quant à la forme du trafic dans le futur, le parti se dit ouvert à tous les nouveaux modes de propulsion, notamment électrique. Il veut cependant laisser «le marché décider» et s'oppose donc au subventionnement ou à une taxe CO2 sur les carburants.

«le système terroriste des amendes routières»

Si «le trafic ferroviaire forme l'épine dorsale des transports publics suisses», il doit atteindre «un degré d'autofinancement plus élevé», demande l'UDC. Elle exige notamment l'arrêt du financement transversal du rail par la route.

Le but doit être que les modes de transport se financent à moyen terme sans subvention publique. Pour cela, le parti veut favoriser la concurrence sur le rail.

Dans son rapport, le parti dénonce également «le système terroriste des amendes routières» et demande une réduction de leur nombre ainsi que des mesures pénales visant les automobilistes qui n'ont pas commis de contraventions dans le passé. Il veut que «les excès du programme 'Via Sicura' soient corrigés» et s'oppose «aux contrôles de la vitesse et de la circulation dont le but principal n'est manifestement pas la sécurité des citoyens».

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