Service publicL'UPK va traiter l'affaire du meurtre à Bâle en externe
me, ats
12.8.2024 - 14:50
L'affaire du meurtre jeudi à Bâle doit être traitée en externe, a indiqué lundi Michael Rolaz, directeur de la clinique psychiatrique universitaire de Bâle (UPK). Le meurtrier présumé était traité dans la clinique.
Keystone-SDA, me, ats
12.08.2024, 14:50
12.08.2024, 15:16
ATS
L'équipe qui traitait le meurtrier présumé, qui a commis son acte lors d'une sortie non accompagnée, est «profondément affectée» après le meurtre d'une femme de 75 ans jeudi à Bâle, a déclaré le directeur de la clinique lors d'une conférence de presse.
Le chef du département de la santé de Bâle-Ville Lukas Engelberger et la cheffe du département de la sécurité Stephanie Eymann ont présenté leurs condoléances aux proches de la victime. «Si les forts soupçons se confirment, il est vrai qu'en tant que canton, nous n'avons pas pu assumer notre responsabilité, je le regrette», a déclaré Lukas Engelberger.
Schizophrénie paranoïaque
Le suspect, qui souffre de schizophrénie paranoïaque et de troubles de la personnalité, a été arrêté vendredi après-midi. Il s'agit d'un récidiviste. Il avait été placé à l'UPK après avoir attaqué son frère dans une crise de folie en 2005. En 2014, il s'est échappé de la clinique et il a tué deux femmes. Il a été condamné en 2015 et interné à l'UPK.
Depuis 2017, l'homme a bénéficié de mesures d'assouplissement. Ces assouplissements commencent par des sorties accompagnées dans l'enceinte de la clinique et vont jusqu'aux sorties non accompagnées limitées dans le temps à l'extérieur.
Lorsqu'une personne a commis un délit grave, une expertise médicale est réalisée par le corps médical traitant pour évaluer le danger potentiel avant d'autoriser une sortie non accompagnée. Ce n'est pas la première fois que le suspect bénéficiait d'une permission de sortie non accompagnée.