LausanneLa buvette du Parlement cantonal s'ouvre au public
beke, ats
21.2.2023 - 13:05
La buvette du Grand Conseil vaudois, à Lausanne, n'est plus réservée aux députés. Dès mercredi, le public pourra y manger à midi, quatre jours par semaine.
Keystone-SDA, beke, ats
21.02.2023, 13:05
21.02.2023, 13:09
ATS
L'Association vaudoise de promotion des métiers de la terre (Prométerre) et le Bureau du Grand Conseil ont collaboré «afin d'ouvrir à la population ce lieu exceptionnel, qui possède l'une des plus belles terrasses de la ville», en plein coeur de la Cité, a communiqué mardi Prométerre. L'association gérait déjà la «cafétéria des parlementaires» depuis l'inauguration du nouveau bâtiment du Grand Conseil en 2017, par le biais de sa marque Terre Vaudoise.
Le restaurant est accessible au public les lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9h30 à 14h30. Le mardi, jour de séance du Grand Conseil, il reste à l'usage exclusif des élus cantonaux. La cuisine est locale et de saison: 90% des ingrédients utilisés et des boissons proviennent du canton de Vaud. Le plat du jour coûte moins de 20 francs et des options végétariennes sont à la carte. Les réservations sont recommandées, mais pas obligatoires.
Pas d'appel d'offres
L'exploitation de la buvette a été attribuée sans appel d'offres. Terre Vaudoise et le Parlement sont liés par un contrat de bail, «visant à mettre des locaux à disposition d'un tiers contre rémunération», a expliqué à Keystone-ATS Igor Santucci, secrétaire général du Grand Conseil. «Il ne s'agit pas de déléguer une tâche étatique à la société en question, de sorte que cette opération ne doit pas faire l'objet d'un appel d'offres public ouvert.»
Igor Santucci ajoute que la durée du contrat a été fixée à une année, «pour se laisser le temps de voir si, compte tenu des limitations d'horaire inhabituelles», l'établissement trouvera son public. Enfin, il souligne que la collaboration avec Terre Vaudoise se déroule «sans accroc» depuis 2017. «ll n'y avait pas de raison de remplacer un partenaire légitime, puisque représentant toute l’agriculture vaudoise, par une autre entreprise commerciale.»