Coronavirus La crise a forcé le Conseil fédéral à communiquer davantage

vey, ats

16.3.2021 - 11:53

En plaçant le pays en «situation extraordinaire» il y a précisément une année, le Conseil fédéral a dû revoir sa manière de communiquer. Il a dû le faire davantage, tenir compte du fait qu'il s'adressait directement à la population et s'appuyer sur des experts pour expliquer certains points techniques.

«En temps de crise, il faut communiquer beaucoup», résume le porte-parole du Conseil fédéral André Simonazzi.
«En temps de crise, il faut communiquer beaucoup», résume le porte-parole du Conseil fédéral André Simonazzi.
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«En temps de crise, il faut communiquer beaucoup», résume le porte-parole du Conseil fédéral André Simonazzi dans un entretien accordé à l'agence d'information Keystone-ATS. La situation extraordinaire décrétée le 16 mars 2020 face à la crise due au coronavirus a généré «beaucoup de peur, d'incertitude et aussi d'incompréhension».

Le Conseil fédéral a dû revoir d'autres aspects de sa communication. Il a dû tenir compte du fait qu'il s'adressait directement à la population, et non à des journalistes qui «traduisaient» les paroles des conseillers fédéraux, souligne le vice-chancelier.

Par ailleurs, la crise a provoqué une instabilité. La situation sanitaire change en permanence, tout comme l'état des connaissances des scientifiques. La Confédération a mis sur pied des conférences de presse plus techniques pour expliquer sur quelle base le Conseil fédéral prenait ses décisions, détaille M. Simonazzi.

La communication du gouvernement n'a pas été contradictoire, juge le porte-parole. «Je crois qu'il y a eu des décisions qui ont posé des questions». Et l'état des connaissances n'a cessé de changer. «Les scientifiques nous disaient au début de la pandémie que le port du masque n'était probablement pas un moyen utile pour se protéger», illustre le vice-chancelier.