En marge de la 47e session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, environ 350 manifestants ont marché samedi en direction du Palais Wilson. Chants et pancartes demandaient la libération des détenus d’opinion en Algérie.
Une quinzaine de manifestants, bouches scotchées et habillés en orange pour rappeler l'uniforme des prisons, ont ouvert la marche menottés avec à leur cou le portrait de l’un ou l’autre détenu d’opinion algérien.
Sur le trajet de la marche, le cortège rempli de drapeaux algériens a redoublé de chants lorsqu’il a croisé différents bus des transports publics: "Libérez les otages", ont scandé les participants.
La diaspora algérienne manifeste à Genève - Gallery
Une quinzaine de manifestants, bouches scotchées et habillés en orange pour rappeler l'uniforme des prisons, ont ouvert la marche menottés avec à leur cou le portrait de l’un ou l’autre détenu d’opinion algérien.
Sur le trajet de la marche, le cortège rempli de drapeaux algériens a redoublé de chants lorsqu’il a croisé différents bus des transports publics: "Libérez les otages", ont scandé les participants.
Une quinzaine de manifestants, bouches scotchées et habillés en orange pour rappeler l'uniforme des prisons, ont ouvert la marche menottés avec à leur cou le portrait de l’un ou l’autre détenu d’opinion algérien. «Tout le monde peut être arrêté: mineur, journaliste, médecin, étudiant», dénonce une manifestante.
«Nous avons aujourd’hui une grande pensée pour eux, emprisonnés et violentés pour rien. Il est difficile de parler en Algérie, c’est pourquoi nous sommes en quelque sorte les ambassadrices et ambassadeurs du Hirak», poursuit la marcheuse, venue de Paris spécialement pour la journée. C’est la deuxième fois que la diaspora algérienne se réunit à Genève pour soutenir le mouvement de contestation algérien.
«Silence assourdissant»
Les manifestants sont arrivés de différentes régions françaises, de Belgique et d’Italie. Lors des discours, au point de départ de la marche au Parc des Cropettes (GE), une manifestante a appelé à la mise sur pied d’un gouvernement civil et non militaire et à la fin du soutien au gouvernement algérien. D’autres ont dénoncé le «silence assourdissant» de la communauté internationale «alors que les droits humains sont bafoués».
Sur le trajet de la marche, le cortège rempli de drapeaux algériens a redoublé de chants lorsqu’il a croisé différents bus des transports publics: «Libérez les otages», ont scandé les participants.