Après sa visite en Suisse La neutralité dépend de l'ordre international, dit Rob Bauer de l'OTAN

sifr, ats

9.12.2023 - 07:47

La neutralité suisse dépend de l'ordre sécuritaire international, selon le président du Comité militaire de l'OTAN Rob Bauer, qui s'est rendu en Suisse en début de semaine. «Tous les Etats doivent reconnaître un pays neutre en tant que tel», assure-t-il.

Pour maintenir l'ordre sécuritaire, l'Etat ne doit pas nécessairement être un allié de l'OTAN, mais peut simplement être un partenaire, estime l'amiral Rob Bauer. «Ce qui est décisif, c'est que nous nous battons pour une cause commune», affirme-t-il.
Pour maintenir l'ordre sécuritaire, l'Etat ne doit pas nécessairement être un allié de l'OTAN, mais peut simplement être un partenaire, estime l'amiral Rob Bauer. «Ce qui est décisif, c'est que nous nous battons pour une cause commune», affirme-t-il.
KEYSTONE

Keystone-SDA, sifr, ats

La neutralité ne dispense pas un pays de pouvoir assurer sa propre défense, commente le Néerlandais samedi dans la NZZ. C'est pourquoi la modernisation de l'armée suisse est importante, dit-il.

Pour maintenir l'ordre sécuritaire, l'Etat ne doit pas nécessairement être un allié de l'OTAN, mais peut simplement être un partenaire, estime l'amiral. «Ce qui est décisif, c'est que nous nous battons pour une cause commune», affirme-t-il.

Rob Bauer tient à rappeler à quel point les conflits sont proches, soulignant un «vrai risque de débordement» par la Russie à la frontière avec l'OTAN. Il s'agit toutefois de «garder la tête froide lorsque les tensions sont élevées».

Rapprochement

Le président du Comité militaire de l'OTAN s'est rendu en Suisse en début de semaine pour rencontrer la ministre de la défense Viola Amherd ainsi que le chef de l'armée Thomas Süssli. L'intensification de la coopération avec l'Alliance atlantique était au menu des discussions.

Viola Amherd a affiché cette année sa volonté de se rapprocher de l'organisation. Elle a en juillet signé une déclaration d'intention pour adhérer au bouclier antimissile européen (European Sky Shield), dont les membres de l'OTAN font partie. Un rapprochement qui a suscité l'ire de l'UDC et du groupe pour une Suisse sans armée (GSsA).