Bain de foule et selfies La Première dame met une école de Berne en effervescence

mabe, ats

15.11.2023 - 18:49

En marge de la visite du président français, Brigitte Macron s'est rendue mercredi à l'Ecole cantonale de langue française (ECLF) de Berne. Elle-même enseignante, elle a frappé professeurs et élèves par sa disponibilité et son intérêt pour les questions éducatives.

Brigitte Macron a visité l'Ecole cantonale de langue française de Berne mercredi après-midi. Elle s'est notamment adonnée à une séance de selfies avec les élèves de l'établissement.
Brigitte Macron a visité l'Ecole cantonale de langue française de Berne mercredi après-midi. Elle s'est notamment adonnée à une séance de selfies avec les élèves de l'établissement.
KEYSTONE

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C'est avant tout l'accessibilité de la Première dame qui a surpris le directeur de l'école, Michel Clémençon, et son équipe. «Mme Macron a pris un bain de foule, elle a fait des selfies avec les élèves. Sa visite était très agréable», a-t-il déclaré à Keystone-ATS à l'issue de cette visite historique pour l'établissement.

L'idée de cette visite est venue de Muriel Zeender Berset, l'épouse du président de la Confédération, a précisé le directeur.

«Cela n'a pas dû être de tout repos pour les services de sécurité», a-t-il encore plaisanté. Pendant près d'une heure et demie, Brigitte Macron a visité trois classes de degrés différents (3/4 ème, 7ème et 10ème), interagissant avec les enfants et les jeunes.

La Première dame de France, Brigitte Macron, discute avec une jeune élève lors d'une visite d'une classe d'élèves à l'École cantonale de langue française de Berne.
La Première dame de France, Brigitte Macron, discute avec une jeune élève lors d'une visite d'une classe d'élèves à l'École cantonale de langue française de Berne.
KEYSTONE

Avec les enseignants, Mme Macron a discuté d’intégration des élèves «à besoins particuliers» (à l'ECLF, des élèves trisomiques sont intégrés à des classes «normales") et de harcèlement scolaire.

Programme chamboulé

Sur ce dernier sujet, elle a notamment présenté le concept «d'aide par les pairs» appliqué en France, où des élèves viennent en soutien à des camarades harcelés. «Une idée qui pourrait être reprise en Suisse», selon le directeur. Il a également été question d'une application française permettant aux victimes de cyberharcèlement d'effacer toutes traces des violences subies en ligne.

Le mercredi après-midi étant normalement congé, l’ECLF a chamboulé son programme. Environ 85% des quelque 320 élèves de l'établissement étaient présents.

Créée en 1944 par des privés, l'ECLF a été reconnue d'utilité publique dès 1960. Elle est aujourd'hui financée par le canton de Berne (65%), la Confédération (25%) et les communes germanophones de l'agglomération bernoise.

Elle applique le programme de la partie francophone du canton, selon le Plan d'étude romand. Son financement a été remis en question par le passé, notamment par la ville de Berne, au grand dam de la communauté francophone. Fin 2021, le Conseil fédéral a confirmé le montant des subventions fédérales.