En tête de cortège se trouvaient les membres de la confédération syndicale organisatrice, qui célèbre cette année la fête du travail avec le slogan «#Frauenstreik2019» (#Grève des femmes2019).
Le violet des femmes s'est largement mêlé au rouge de la fête du travail, ici à Zurich.
La Suisse en marche pour l'égalité salariale
En tête de cortège se trouvaient les membres de la confédération syndicale organisatrice, qui célèbre cette année la fête du travail avec le slogan «#Frauenstreik2019» (#Grève des femmes2019).
Le violet des femmes s'est largement mêlé au rouge de la fête du travail, ici à Zurich.
Les célébrations de la fête du travail suivent leur cours dans plusieurs villes suisses mercredi. Le conseiller fédéral Alain Berset a mis le doigt sur les inégalités salariales tandis que Simonetta Sommaruga s'est rendue dans une crèche.
«C'est un jour où nous examinons de près si nous vivons vraiment dans une société juste – ou dans une société qui prétend l'être», a déclaré à Soleure Alain Berset. «Les femmes gagnent toujours beaucoup moins que les hommes dans notre pays, c'est injuste et cela viole notre constitution», a-t-il poursuivi.
Prenant par ailleurs l'exemple de l'AVS, le chef du Département fédéral de l'intérieur a rappelé que rien ne va de soi: «Combien de temps il a fallu se battre pour elle!» Pour lui, les retraites ne peuvent pas être seulement promises, elles doivent être payées: «Toutes les personnes ont droit à une vieillesse matériellement sûre». Le 1er mai n'étant pas un jour férié à Berne, il n'y a pas eu d'apparitions publiques d'autres membres du gouvernement.
Plutôt qu'un discours, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a visité la crèche bilingue «L’arche des enfants / D’Chinderarche» à Fribourg. Les discussions avec le personnel ont porté sur la formation et la formation continue, les conditions de travail et la rémunération, ainsi que sur l’importance des crèches pour de nombreux parents souhaitant mieux concilier vie professionnelle et vie familiale.
Rouge et violet
Les syndicats de l'USS, dont le slogan du jour était «Plus pour vivre», ont participé à une soixantaine de manifestations. La plus grande a eu lieu à Zurich, où 16'000 personnes se sont réunies.
En tête de cortège se trouvaient les membres de la confédération syndicale organisatrice, qui célèbre cette année la fête du travail avec le slogan «#Frauenstreik2019» (#Grève des femmes2019): elle a ainsi mis la journée au service de la mobilisation pour la grève nationale des femmes le 14 juin. Par conséquent, outre le rouge, la couleur violet était également dominante.
De nombreuses personnes, en partie masquées, issues de milieux autonomes de gauche, ont également suivi le cortège. Elles ont lancé des pétards et jeté des sacs de peinture contre une succursale de banque.
La police municipale tire cependant un bilan positif. En plus des dommages matériels, une voiture de la police de la ville a également été endommagée par une participante à la manifestation déguisée en clown. Elle a été arrêtée sur le quai de la Limmat.
La présidente des Verts, Regula Rytz, s'est elle exprimée à Thoune (BE). Elle a placé le débat sur le climat au centre de son discours. «Les jeunes n'exigent rien de moins que le droit à l'avenir.
A Bâle, une centaine d'opposants à Unia ont fait connaître leur mécontentement. Ils ont critiqué les dirigeants du syndicat Unia avec le slogan «Unia bosses: end of corruption and abuse of power» («patrons d'Unia: fin de la corruption et de l'abus de pouvoir»), écrit en gros caractères une grande bannière de quatre mètres sur quatre.
Retour à la page d'accueil