Point de vueLa Suisse peut vivre sans l'accord-cadre, selon l'investisseur Pieper
wk, ats
1.6.2021 - 11:38
L'investisseur suisse Michael Pieper ne s'attend à aucun désavantage économique suite à l'échec de l'accord-cadre avec l'Union européenne (UE). La Suisse donne toujours le meilleur d'elle-même lorsqu'elle est sous pression, argue-t-il.
wk, ats
01.06.2021, 11:38
01.06.2021, 11:45
ATS
«Pourquoi cela devrait-il être différent cette fois-ci?», s'interroge M. Pieper dans un entretien diffusé mardi par la Neue Zuercher Zeitung et les journaux du groupe de presse CH Media. La Suisse est l'une des premières nations du monde en matière technologique et marque des points grâce à un climat fiscal favorable, assure-t-il.
Le patron de la société de participations Artemis Group affirme qu'en rompant les négociations sur l'accord institutionnel, le Conseil fédéral a clarifié la situation. «On aurait peut-être pu gérer l'annulation de manière un peu plus élégante. Mais il est bon que nous sachions maintenant où nous en sommes».
Négociations trop longues
Il dit n'avoir aucune crainte pour l'avenir de la Suisse. Les produits suisses bons et innovants auront du succès même sans accord, ajoute l'industriel de 75 ans.
Les négociations sur l'accord-cadre ont duré sept ans, ce qui est trop long, remarque-t-il. Il aurait fallu organiser un référendum populaire ou enterrer l'accord plus tôt, selon lui.
Michael Pieper est l'une des plus grosses fortunes de Suisse. Il contrôle notamment le fabricant d'équipements de cuisines Franke et le spécialiste du découpage Feintool grâce à sa société de participations Artemis.