GratuitementLa ville de Genève et l'UNIGE mettent tampons et serviettes à disposition
za, ats
31.8.2021 - 12:49
Afin de lutter contre la précarité menstruelle, la ville de Genève et l'Université de Genève (UNIGE) installent des distributeurs de tampons et de serviettes hygiéniques gratuits. Ces projets pilotes seront évalués au bout d'un an.
za, ats
31.08.2021, 12:49
31.08.2021, 13:25
ATS
La ville de Genève a annoncé mardi que 53 distributeurs de serviettes en coton biologique seront installés début septembre dans 30 lieux. Bibliothèques, maisons de quartier, musées, lieux dédiés aux personnes démunies, aux associations féministes et LGBTIQ+: l'accent est mis sur les espaces accueillant les jeunes et les femmes les plus à risque de précarité menstruelle.
La mesure est évaluée à 16'000 francs. Ce dispositif pilote sera évalué au bout d'un an pour décider de sa pérennisation et de son éventuelle extension. Pour le conseiller administratif Alfonso Gomez, en charge des questions d'égalité, un accès facilité et gratuit aux protections périodiques permet à la fois de lutter contre la précarité menstruelle et de promouvoir l'égalité.
Promotion de la cup
L'UNIGE a également fait savoir mardi la mise en place de 16 distributeurs de serviettes hygiéniques et de tampons en coton biologique gratuits dans ses cinq bâtiments principaux. Là aussi, il s'agit d'un projet pilote d'un an, devisé à 37'000 francs. Il sera accompagné d'événements visant à briser le tabou des règles, dont une action autour de la cup menstruelle, plus durable.
L'alma mater genevoise relève que la pandémie de Covid-19 a mis en lumière la précarité dans laquelle vivent certains étudiants parfois privés de revenus durant leur cursus académique. Alors que les personnes menstruées ne peuvent se passer de ces produits d'hygiène féminine, ceux-ci ne sont pas considérés comme des produits de première nécessité et sont soumis à une TVA de 7,7%, note-t-elle.
Le Grand Conseil genevois a adopté en mai une motion pour la mise à disposition gratuite de protections périodiques dans les écoles publiques. Des projets initiés par des élèves ont déjà vu le jour au secondaire II. Au vu de la diversité des écoles et des besoins, le Département de l'instruction publique entend agir dans une logique participative. Une évaluation sera faite au printemps prochain.