Partis Le Centre révise ses statuts et donne ses mots d'ordre

ot, ats

7.5.2022 - 07:42

Le Centre doit achever samedi à Näfels (GL) son processus de réforme lancé il y a deux ans, en révisant ses statuts. Les mots d'ordre sur l'initiative contre l'élevage intensif et la suppression partielle de l'impôt anticipé figurent aussi au menu des délégués.

Le Centre doit achever samedi son processus de réforme lancé il y a deux ans (archives).
Le Centre doit achever samedi son processus de réforme lancé il y a deux ans (archives).
ATS

Keystone-SDA, ot, ats

La révision prévue des statuts de la formation conservatrice constitue l'aboutissement de sa vaste réforme, qui lui a permis de fusionner avec le PBD, de mettre en place des structures internes professionnelles et de changer de nom, passant de «PDC» à «Le Centre». La réforme visait à mettre fin à une érosion continue de son électorat.

Depuis lors, le Centre a enregistré quelques succès électoraux, notamment en avril dans le canton de Vaud, où la nouvelle venue Valérie Dittli, 29 ans, a fait sensation en s'emparant du siège de la socialiste Cesla Amarelle au Conseil d'Etat. La formation centriste a également gagné des sièges lors des élections législatives à Obwald et en ville de Zurich.

Outre la réforme du parti, les délégués du Centre devront également se pencher samedi sur une initiative populaire qui vise à interdire l'élevage intensif en Suisse dans les 25 ans. Le texte veut aussi ancrer des normes biologiques dans la constitution en matière de protection des animaux et demande à la Confédération de réguler les importations d'animaux.

La suppression partielle de l'impôt anticipé est également à l'ordre du jour des délégués. La réforme est contestée par le PS, les Verts et l'Union syndicale suisse, qui ont lancé un référendum. Les deux objets devraient être soumis au peuple en automne.

Les délégués auront enfin la possibilité de s'exprimer sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie. La ministre suisse de la défense Viola Amherd et l'ambassadeur de Suisse en Ukraine, Claude Wild, doivent participer à la discussion.