Conseil d'Etat tessinois Le gouvernement tessinois se constitue

ATS

11.4.2019 - 16:17

Le nouveau gouvernement tessinois sorti des urnes dimanche s'est constitué jeudi à Bellinzone. Les quatre sortants conservent leur département alors que le nouveau venu Raffaele De Rosa reprend celui de son coreligionnaire défait Paolo Beltraminelli.

Le nouveau ministre démocrate-chrétien dirigera donc le Département de la santé publique et des oeuvres sociales. Agé de 46 ans, marié et père de deux enfants, ce docteur en économie licencié de l’Université de Fribourg a siégé durant 16 ans au Grand Conseil tessinois.

Descendant d’une famille émigrée du sud de l’Italie – ses grands-parents sont arrivés dans les années soixante au Tessin de la province de Benevento – Raffaele De Rosa ne cache pas ses origines modestes. Son père avait été ouvrier à l’ex-aciérie Monteforno de Bodio (TI) et sa mère couturière.

Le Conseil d'Etat de la législature 2019-2023 sera présidé pour une année par le libéral-radical Christian Vitta, qui reste à la tête du Département des finances et de l’économie. Le socialiste Manuele Bertoli garde la tête de l'éducation, de la culture et du sport.

Norman Gobbi fait un selfie du nouveau gouvernement tessinois dont les membres se sont réparti les départements jeudi. A côté de lui de gauche à droite Claudio Zali, Christian Vitta, Manuele Bertoli et le nouveau-venu Raffaele De Rosa.
Norman Gobbi fait un selfie du nouveau gouvernement tessinois dont les membres se sont réparti les départements jeudi. A côté de lui de gauche à droite Claudio Zali, Christian Vitta, Manuele Bertoli et le nouveau-venu Raffaele De Rosa.
Source: KEYSTONE/TI-PRESS/SAMUEL GOLAY

La Lega est demeurée le parti le plus fort

Les deux léguistes Claudio Zali et Norman Gobbi conservent respectivement les départements du territoire et des institutions. M.Gobbi assure la vice-présidence du Conseil d'Etat pour cette première année.

Aux élections dimanche, la Lega est demeurée le parti le plus fort au gouvernement, où elle était associée à l'UDC. Sans les voix de cette dernière, le parti fondé en 1991 a en revanche perdu quatre sièges à l'élection au Parlement, où le PLR confirme sa suprématie historique.

La Suisse en images

Retour à la page d'accueil