Vaud Le moustique-tigre a été identifié dans trois lieux du canton

ll, ats

28.10.2021 - 11:53

Pour la première fois, le moustique tigre a été identifié dans le canton de Vaud. Les actions de monitorage menées cette année ont permis d'en détecter dans trois endroits, au restoroute de La Côte ainsi qu'à Nyon et à Cully. Des mesures ont été prises.

Keystone-SDA, ll, ats

Moustique tigre (Aedes Stegomiya Albopictus) 22 juin 2016, laboratoire d'Ecologie Microbienne du CNRS de Lyon, France. (Photo by Jean-Marie HOSATTE/Gamma-Rapho via Getty Images)
Moustique tigre (Aedes Stegomiya Albopictus) 22 juin 2016, laboratoire d'Ecologie Microbienne du CNRS de Lyon, France. (Photo by Jean-Marie HOSATTE/Gamma-Rapho via Getty Images)
Gamma-Rapho via Getty Images

L'insecte indésirable était déjà présent dans les pays et cantons voisins (Genève et Valais), rappelle le canton jeudi dans un communiqué. Dès 2019, Vaud a anticipé sa venue en mettant en place une campagne de prévention visant à freiner son installation sur son territoire.

Ces mesures qui combinent la surveillance de zones stratégiques, l'intervention rapide et la vigilance de la population ont montré leur efficacité cet été. Lors des retours positifs, les autorités ont inspecté les trois zones concernées pour détecter d'éventuels lieux de ponte. Elles ont recherché des larves dans toutes les collections d'eau des environs.

Des pièges supplémentaires ont été posés et un traitement biologique larvicide effectué immédiatement. Ce traitement sélectif n’est pas nocif pour la faune aquatique, précise le canton.

Près de 450 signalements

Par ailleurs, la plate-forme (www.moustiquessuisses.ch) mise en place pour identifier les spécimens a reçu 447 signalements provenant de Suisse romande, auxquels s'ajoutent 185 demandes adressées à l'Université de Lausanne et à la Direction générale de la santé, détaille le communiqué.

Et les autorités de rappeler que le risque sanitaire reste très limité. Le moustique tigre est indésirable car il peut transmettre certaines maladies tropicales comme la dengue, le virus zika et le chikungunya, dans les zones où ces maladies sont endémiques.

À l’heure actuelle, la probabilité qu’un moustique pique une personne malade puis une seconde non porteuse de ces maladies est très basse dans le canton. La stratégie fédérale, reprise par le canton, est de maintenir le moustique tigre à un niveau très bas pour limiter ce risque de transmission de maladies.