Gerhard PfisterLe nom «Le Centre» facilite l'accès au parti
su, ats
12.10.2021 - 10:13
Depuis le début de l'année et sa fusion avec le PBD, le PDC s'appelle le Centre. Pour son président Gerhard Pfister, ce nouveau nom facilite l'accès au parti.
su, ats
12.10.2021, 10:13
ATS
«Ce que j'espérais comme première étape s'est réalisé – seulement à une échelle beaucoup plus grande», affirme M. Pfister dans une interview publiée mardi dans les journaux de CH Media. Depuis le changement de nom, la section jeunes a enregistré plus de 500 nouveaux membres, plus que toute autre jeunesse de parti, d'après le Zougois.
«Atmosphère de renouveau»
Plus de vingt sections cantonales ont choisi de changer de nom, indique M. Pfister. Il ajoute que les sections cantonales qui sont en campagne ont constaté qu'avec le nouveau nom, il est plus beaucoup plus facile de motiver de nouveaux candidats. «Il règne une atmosphère de renouveau dans notre parti», se réjouit-il.
Le Centre est ainsi mieux représenté dans les cantons où le PDC était faible. Dans le camp bourgeois, le parti s'est affirmé dans les domaines de l'assurance-maladie, de la politique de santé et de la politique sociale, selon Gerhard Pfister. Il trouve aussi que le Centre s'est positionné comme un parti bourgeois avec une responsabilité sociale. Il s'agit maintenant de le consolider de manière cohérente.
La part d'électeurs du PDC au niveau national était de 16,8% en 1995 mais a depuis diminué d'environ cinq points de pourcentage. Lors des élections fédérales de 2019, la part d'électeurs atteignait 11,38%. Pour le PBD, elle était de 2,44%, contre 5,4% en 2011 lorsque le parti se présentait pour la première fois aux élections du Conseil national.
Siège au gouvernement pas en péril
Le siège du Centre au Conseil fédéral, actuellement occupé par la ministre de la défense Viola Amherd, n'est pas en péril, selon le Zougois. «Nous sommes plus loin de perdre notre unique siège que les autres partis ne le sont de perdre leur second.»
Questionné à ce sujet, M. Pfister pense précisément au PS et au PLR, «de manière purement mathématique». Le Centre n'entend voter contre aucun conseiller fédéral, précise son président. Mais d'ajouter qu'autant trois sièges pour la gauche que quatre sièges pour la droite, c'est trop.