Enfin approuvée Le «oui» à la 13e rente est une première historique

nipa, ats

3.3.2024 - 14:34

Le résultat de dimanche sur la 13e rente est une première à double titre: jamais une initiative sur l'AVS n'avait été acceptée par le peuple, et c'est aussi la première fois que les syndicats passent le cap des urnes sur un sujet fondamental pour la gauche.

La conseillère nationale Tamara Funiciello, Benoit Gaillard, Pierre-Yves Maillard et Daniel Lampart, de gauche à droite, se réjouissent des premiers pronostics concernant le résultat de la votation sur la 13e initiative sur la retraite AVS, le dimanche 3 mars 2024, à Berne. (KEYSTONE/Peter Schneider).
La conseillère nationale Tamara Funiciello, Benoit Gaillard, Pierre-Yves Maillard et Daniel Lampart, de gauche à droite, se réjouissent des premiers pronostics concernant le résultat de la votation sur la 13e initiative sur la retraite AVS, le dimanche 3 mars 2024, à Berne. (KEYSTONE/Peter Schneider).
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3.3.2024 - 14:34

Depuis l'introduction de l'AVS en 1948, une trentaine d'initiatives sur le sujet ont été lancées, dont pas loin de la moitié depuis le début du XXIe siècle. Beaucoup ont échoué à récolter les 100'000 signatures nécessaires, certaines ont été retirées en faveur d'un contre-projet.

Jusqu'ici, aucune n'a été acceptée par le peuple et les cantons. La dernière en date ayant abouti, «AVSplus» du syndicat Unia, réclamait une hausse des rentes de 10%, soit un peu plus que ce que prévoit l'initiative sur la 13e rente (+8,3%). Elle a été rejetée en 2016.

Les arguments des opposants étaient peu ou prou les mêmes qu'aujourd'hui. Les personnes ayant voté «non» ont majoritairement estimé qu'augmenter la rente de tout le monde ne servirait pas à ceux qui en ont vraiment besoin. Le financement du projet posait également problème.

Le contexte économique a toutefois changé. Selon la plupart des observateurs, on constate une perte de confiance généralisée envers l'économie, à la suite de la crise financière et plus récemment de la faillite de Credit Suisse. L'inflation et la perte du pouvoir d'achat était également citées dans les sondages pour expliquer l'acceptation du texte des syndicats.

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