Avec originalité et amusements, le mudac propose au public de s'arrêter en gare, au milieu d'objets de design hétéroclites.
En trois parcours ou "trajets" et quinze arrêts ou "stations", l'exposition "Destins croisés" de Photo Elysée explore de nouvelles approches sur plus d'un siècle et demi d'histoires ferroviaires.
Au MCBA, l'exposition "Voyages imaginaires" emmène sans détour le visiteur dans l'imaginaire des artistes. Cette épopée ferroviaire picturale réunit plus de 60 chefs-d'œuvre de Giorgio de Chirico à Edward Hopper en passant par Paul Delvaux à Leonor Fini.
"Train Zug Treno Tren": un même thème mais trois expos distinctes au Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) avec "Voyages imaginaires", au Musée de design et d'arts appliqués contemporain (mudac) avec "Rencontrons-nous à la gare" à Photo Elysée avec "Regards croisés". A voir jusqu'au 25 septembre.
Le train siffle trois fois au pôle muséal Plateforme 10 à Lausanne - Gallery
Avec originalité et amusements, le mudac propose au public de s'arrêter en gare, au milieu d'objets de design hétéroclites.
En trois parcours ou "trajets" et quinze arrêts ou "stations", l'exposition "Destins croisés" de Photo Elysée explore de nouvelles approches sur plus d'un siècle et demi d'histoires ferroviaires.
Au MCBA, l'exposition "Voyages imaginaires" emmène sans détour le visiteur dans l'imaginaire des artistes. Cette épopée ferroviaire picturale réunit plus de 60 chefs-d'œuvre de Giorgio de Chirico à Edward Hopper en passant par Paul Delvaux à Leonor Fini.
"Train Zug Treno Tren": un même thème mais trois expos distinctes au Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) avec "Voyages imaginaires", au Musée de design et d'arts appliqués contemporain (mudac) avec "Rencontrons-nous à la gare" à Photo Elysée avec "Regards croisés". A voir jusqu'au 25 septembre.
Le train siffle trois fois pour l'inauguration officielle du quartier des arts Plateforme 10 à Lausanne. Pour les expositions inaugurales du pôle muséal, près de la gare, l'univers du train et des chemins de fer sous toutes ses facettes est au cœur des trois musées.
«Train Zug Treno Tren»: au carrefour de quatre langues nationales, un même thème mais trois expos distinctes au Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) avec «Voyages imaginaires», au Musée de design et d'arts appliqués contemporain (mudac) avec «Rencontrons-nous à la gare» à Photo Elysée (ex-Musée de l'Elysée) avec «Regards croisés». Elles sont sur les rails dès ce week-end (deux jours de portes ouvertes gratuites) et ce jusqu'au 25 septembre.
«C'est une thématique totalement helvétique et d'union nationale», a déclaré mardi à Lausanne Patrick Gyger, directeur général de Plateforme 10, lors de la présentation aux médias des trois expositions pour l'ouverture des deux nouveaux musées et l'inauguration de l'ensemble du site cette semaine. «Nous proposons toutefois un changement de regards» sur le sujet, a-t-il affirmé.
A l'arrêt ou en plein mouvement
Au croisement de la peinture, de la photographie et du design, mais aussi du cinéma et de la littérature, le train et l'univers ferroviaire se déclinent tant à l'arrêt qu'en plein mouvement, à travers les gares, les paysages, les voyages, les rencontres, les rêves et l'histoire. En plus de 200 photographies, 100 peintures, 100 objets de design, vidéos et installations, le public est invité à découvrir comment le train nourrit l'imaginaire des artistes.
Ces trois expositions transdisciplinaires contournent allégrement toute approche littérale ou chronologique. Elles visent aussi à «enrichir la métaphore de cette histoire ferroviaire en rendant hommage à la vocation antérieure du site à proximité immédiate de la gare de Lausanne, étape du mythique Venise-Simplon-Orient-Express», expliquent leurs responsables.
De Chirico à Hopper
Au MCBA, l'exposition «Voyages imaginaires» emmène sans détour le visiteur dans l'imaginaire des artistes. Cette épopée ferroviaire picturale réunit plus de 60 chefs-d'œuvre de Giorgio de Chirico à Edward Hopper en passant par Paul Delvaux à Leonor Fini. La modernité du chemin de fer est à la fois louée et critiquée.
A travers les tableaux exposés, le train évoque aussi bien la vitesse, que les fantasmes noirs, les mystères, les atmosphères nocturnes, les rêves, les illusions, l'ennui, la solitude, la tristesse ou des questionnements philosophiques. Il révèle aussi son potentiel érotique et poétique. Ici, les trains n'ont pas toujours des horaires, des passagers ou des destinations.
Des objets et un roman de gare
Avec «Rencontrons-nous à la gare», le mudac dédouble son thème centré sur la gare avec l'idée de la rencontre humaine et celle du roman de gare. Dans son magnifique nouvel espace, il met avec beaucoup d'originalité et d'amusements l'individu au coeur de son exposition. Celle-ci est parsemée d'objets hétéroclites du champ du design mais aussi de l'art contemporain, de la publicité, des affiches de cinéma, des jeux de société ou encore des clips musicaux.
Entre réalités et fictions, les collections d'objets et les documents d'archives des CFF côtoient des oeuvres de Christian Boltanski, de Salvador Dali, de Sophie Calle, de Marina Abramovic ou encore de Studio Jobs.
Dans le but de faire dialoguer la matérialité des objets avec une composante fictionnelle, un roman de gare contemporain accompagne l'exposition. Publié aux éditions Zoé, le livre «Terre-des-Fins» a été écrit par trois auteurs romands, Bruno Pellegrino, Aude Seigne et Daniel Vuataz. Exposition et roman sont étroitement liés, puisque la première se veut en quelque sorte le décor, le paysage, du deuxième.
Photo Elysée
En trois parcours ou «trajets» et quinze arrêts ou «stations», l'exposition «Destins croisés» de Photo Elysée explore de nouvelles approches sur plus d'un siècle et demi d'histoires ferroviaires: depuis les toutes premières expériences du train au cours du 19e siècle jusqu'aux usages d'aujourd'hui. Elle aborde l'expansion du chemin de fer, l'avènement du cinéma et les expérimentations des avant-gardes artistiques et littéraires de la première moitié du 20e siècle.
Elle analyse également la complexité des rapports sociaux propres aux gares, aux trains et aux wagons, retrace les luttes et les combats de ceux qui œuvrent pour le rail et révèle encore des points de vue inédits à partir d'autres formes de voyages, dévoilant des pratiques alternatives contemporaines.
L'exposition fait dialoguer la photographie (Ella Maillart, Sabine Weiss, René Burri, Henri Cartier-Bresson, Martine Franck, Jean Mohr, Bernard Plossu), le cinéma (les frères Lumière, Georges Méliès, Charlie Chaplin), la peinture et le dessin (Gustave Caillebotte, Paul Klee, Aloïse Corbaz, Pablo Picasso, Andy Warhol) ainsi que la littérature (Blaise Cendrars).
www.plateforme10.ch