Genève Les députés veulent un bilan de la gestion de la crise sanitaire

za, ats

7.4.2022 - 21:53

Le Grand Conseil genevois demande à l'exécutif de dresser un bilan de la gestion de la crise due à la pandémie de Covid-19. Celle-ci a eu des conséquences sanitaires mais aussi économiques et sociales (illustration).
Le Grand Conseil genevois demande à l'exécutif de dresser un bilan de la gestion de la crise due à la pandémie de Covid-19. Celle-ci a eu des conséquences sanitaires mais aussi économiques et sociales (illustration).
ATS

A la quasi-unanimité, le Grand Conseil genevois demande au gouvernement de dresser un bilan de la gestion de la crise sanitaire au sens large. Les députés veulent savoir quelles ont été ses conséquences dans les domaines sanitaires, économiques et sociaux.

za, ats

«Les différents services concernés de l'Etat ont déjà entamé ce processus», a indiqué jeudi soir le député PDC Jean-Marc Guinchard. La commission législative, qui a demandé le traitement en urgence de la motion ad hoc, estime que ce travail d'introspection et d'analyse doit être fait par des experts externes. Le gouvernement a six mois pour remplir à cette demande.

«Il n'est pas question de faire le procès du Conseil d'Etat, mais d'avoir un bilan objectif», a poursuivi Edouard Cuendet. Et le député PLR de souligner que son parti ne souhaite pas que cette analyse porte seulement sur les aspects sanitaires, mais aussi sur l'angle économique.

Depuis le début de la crise à la mi-mars 2020, la commission législative a examiné plus de 50 arrêtés de l'exécutif. Ceux-ci doivent désormais faire l'objet d'une évaluation globale. «Il s'agit de tirer les leçons de cette crise», a indiqué la députée verte Corinne Müller Sontag.

«Le Conseil d'Etat souscrit aux invites de cette motion qui sont dans l'intérêt de tous», a déclaré le magistrat Mauro Poggia, en charge du Département de la sécurité, de la population et de la santé. «Nous naviguions souvent à vue. C'était une fatalité, compte tenu du manque d'information et du fait que des décisions ont dû être prises dans l'urgence», a-t-il admis.