ValaisLes détenteurs de volailles doivent prendre des mesures
vs, ats
26.11.2021 - 17:25
Suite à la détection d'un foyer de grippe aviaire dans une exploitation avicole du canton de Zurich, le Valais annonce vendredi se conformer aux mesures préventives édictées au niveau fédéral. Objectif principal: éviter la contamination des volailles domestiques.
vs, ats
26.11.2021, 17:25
ATS
On assiste en Europe à une augmentation des cas de grippe aviaire chez les oiseaux sauvages. En Suisse, un foyer a été découvert mardi dans une exploitation avicole du canton de Zurich. Pour enrayer la propagation du virus aux volailles domestiques, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire (OSAV) a donc ordonné la délimitation de zones de contrôle et de zones d'observation autour des grands lacs et des cours d’eau du pays.
«En Valais, la zone de contrôle est délimitée par une bande de terrain d’une largeur d’un kilomètre bordant le lac Léman. Dans la zone concernée, le vétérinaire cantonal ordonne aux aviculteurs de prendre des mesures visant à rendre inaccessibles aux oiseaux sauvages les emplacements d’alimentation, les abreuvoirs et les bassins», explique l'Etat du Valais dans un communiqué.
Si la protection de ces emplacements n'est pas garantie, la volaille doit être confinée dans des locaux clos ou dans des systèmes de stabulation pourvus de cloisons latérales et d’un toit étanche, détaille le canton. En fonction de l’évolution de la situation, ces mesures pourront être renforcées.
Volaille confinée
En Valais, les mesures sont obligatoires pour les exploitations détenant des volailles situées dans les communes de Port-Valais et de Saint-Gingolph uniquement. Elles sont toutefois recommandées à tous les détenteurs de volailles du canton, afin que les contacts avec des oiseaux sauvages puissent être évités.
Un autre «élément essentiel» de la prévention est l’enregistrement de toute détention de volailles. «Il doit être effectué par chaque détenteur au moyen du système en ligne mis à disposition par l’Etat du Valais, précise ce dernier.
Chez la volaille, la grippe aviaire est associée à des difficultés respiratoires. On observe une diminution des performances de ponte des poules et une mortalité élevée. Les coquilles d’œuf deviennent minces ou manquent complètement. On peut observer des enflures au niveau de la tête. Les animaux se montrent léthargiques, peut-on lire sur la page internet de l'OSAV.
Selon les connaissances actuelles, le virus n’est pas transmissible à l’être humain. «Par mesure de précaution, les personnes qui trouvent des cadavres d’oiseaux sauvages sont invitées à ne pas les toucher et à informer les gardes-faune».