Migration Les étrangers restent attachés à leur pays

ATS

29.1.2019 - 17:55

Les immigrants gardent des liens étroits avec leur pays d'origine. Les deux tiers s'y rendent au moins une fois par an et 9 personnes sur 10 communiquent une fois par mois avec des parents restés sur place.

Le lien est particulièrement fort si les immigrants ont gardé des parents proches dans leur pays d'origine. Dans cette situation, les trois quarts d'entre eux (75%) leur rendent visite au moins une fois par an et un sur cinq leur envoie de l'argent.

Outre la famille, le fait de posséder un logement à l’étranger peut aussi être un point d’attache. En 2017, 2% de la population issue de la migration, âgée de 15 à 74 ans, déclarent avoir une résidence hors de la Suisse dans laquelle ils passent plusieurs mois par année.

Les étrangers de deuxième génération, nés en Suisse, sont moins nostalgiques que leurs parents. Ils expriment un peu plus souvent l’intention de solliciter la citoyenneté suisse, a indiqué mardi l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Près de 87% des résidents étrangers ou apatrides, âgés de 15 à 74 ans et titulaires d'une carte B ou C, n'ont pas fait la demande de naturalisation pour l’obtention de la nationalité suisse. Cependant, plus de la moitié d'entre eux envisagent de le faire, selon l'enquête.

La principale raison invoquée est qu’ils se sentent bien établis et bien intégrés en Suisse. Ceux qui ne veulent pas devenir des Helvètes citent le manque d'utilité d'une telle démarche, le fait de ne pas vouloir rester ou de ne pas vouloir renoncer à leur nationalité d'origine. Ils invoquent encore un processus de naturalisation trop coûteux, trop compliqué et trop long.

En 2017, 37% des résidents permanents âgés de plus de 15 ans, soit 2,6 millions de personnes sur 7 millions, étaient issus de l'immigration. Plus d'un tiers d'entre eux - près d'un million - ont la nationalité suisse.

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