GenèveLes jardiniers réclament une hausse de salaire de 6%
za, ats
31.8.2023 - 11:37
Les employés genevois du secteur des parcs et jardins, des pépinières et de l'arboriculture réclament une hausse de salaire de 6% pour 2024, afin de compenser la perte de leur pouvoir d'achat et réévaluer leurs salaires. Ils demandent au patronat l'ouverture de négociations.
Keystone-SDA, za, ats
31.08.2023, 11:37
31.08.2023, 11:42
ATS
«La convention collective de travail 2023 du secteur a permis de petites avancées en matière de contrôle du travail. Mais l'augmentation salariale, de 20 à 25 francs par mois, a été dérisoire», a déclaré jeudi devant les médias Jose Sebastiao, secrétaire syndical à Unia. Un constat partagé par les syndicats Syna et interprofessionnel de travailleuses et travailleurs (SIT).
De force obligatoire, la CCT genevoise du secteur prévoit que les augmentations salariales soient discutées au mois de septembre de chaque année, ont rappelé les syndicats dans leur courrier à la faîtière Jardin Suisse. A l'appui de leur demande, ils ont offert un râteau à deux manches à l'association patronale. Un outil inédit qui permet de ratisser dans les deux sens.
«Question de justice sociale»
Loyers, primes d'assurance maladie, électricité: le pouvoir d'achat des travailleurs a diminué. Et le coût de la vie va encore augmenter en 2024. «Pour la première fois depuis 2021, il y a une baisse intrinsèque des salaires. La hausse demandée est une question de justice sociale. Les entreprises peuvent répercuter les coûts sur leurs riches clients», a déclaré Thierry Horner, secrétaire syndical au SIT.
A Genève, le secteur compte 800 à 850 employés fixes et jusqu'à 1200 travailleurs en été. A côté de trois à quatre grosses sociétés, il regroupe une multitude de petites entreprises. «La proximité avec le patron fait que les travailleurs ont de la difficulté à se faire entendre», a relevé M. Horner. Le salaire net moyen s'élève à 4000 francs par mois.