Trafic aérienLes pilotes devraient communiquer dans une langue officielle
kd, ats
23.3.2021 - 15:21
Les pilotes devraient pouvoir converser dans une langue nationale lors des vols non commerciaux. L'utilisation exclusive de l'anglais ne devrait s'appliquer qu'à l'aéroport de Zurich. La commission des transports du Conseil national approuve la révision de la loi sur l'aviation civile en ce sens.
kd, ats
23.03.2021, 15:21
23.03.2021, 15:56
ATS
Le libre choix de la langue utilisée lors de transmissions radio faisait partie d'une motion de la commission que le Conseil fédéral a pris en compte dans la révision, rappellent les services du Parlement mardi. Depuis le 1er janvier 2019, les pilotes sont contraints d'utiliser exclusivement l'anglais, ce qui avait été remis en question.
Pour le reste, la révision de la loi doit permettre à la Suisse de s'adapter aux règles européennes, revue suite à l'accident d'un avion de la compagnie Germanwings en 2015. Le pilote, sous antidépresseurs, avait volontairement fait s'écraser l'appareil dans les Alpes françaises.
Contrôles aléatoires
Les problèmes psychiques et l'alcoolisme des pilotes devraient être mieux contrôlés. Des alcotests aléatoires pourront être effectués. Ils seront pratiqués par les polices cantonales et non par les inspecteurs de l'Office fédéral de l’aviation civile (OFAC). Aujourd'hui, les contrôles ne sont pratiqués que s'il existe des indices ou des soupçons d'ébriété.
Actuellement, les pilotes et les contrôleurs sont obligés de passer des contrôles réguliers auprès d'un médecin spécialisé agréé par l’OFAC. Les nouvelles dispositions permettront aux médecins et aux psychologues de communiquer plus simplement à l’OFAC. Il n'y aura toutefois pas d'obligation de déclaration.
Sans opposition, la commission propose de biffer cette mesure. Les médecins peuvent déjà être déliés du secret médical en pareilles circonstances, estime-t-elle.