D'ici fin 2024 Les TPG veulent engager 200 conducteurs

za, ats

23.5.2024 - 10:49

Les Transports publics genevois (TPG) veulent engager 200 conducteurs d'ici à fin 2024. L'augmentation de 15% des effectifs à la conduite doit permettre d'améliorer les conditions de travail et d'assurer la hausse de près de 30% de l'offre de la régie publique d'ici à 2028.

Les Transports publics genevois veulent engager 200 conducteurs d'ici à fin 2024. L'augmentation de 15% des effectifs à la conduite doit permettre d'améliorer les conditions de travail et d'assurer la hausse de l'offre de la régie publique d'ici à 2028 (archives).
Les Transports publics genevois veulent engager 200 conducteurs d'ici à fin 2024. L'augmentation de 15% des effectifs à la conduite doit permettre d'améliorer les conditions de travail et d'assurer la hausse de l'offre de la régie publique d'ici à 2028 (archives).
ATS

23.5.2024 - 10:49

«Ce futur développement, tout comme le fort taux d'absentéisme au sein des TPG, nécessite une amélioration des conditions de travail et l'engagement de personnel. Le but est de renforcer l'entreprise aujourd'hui pour qu'elle fonctionne bien demain», explique la nouvelle présidente du conseil d'administration des TPG, Stéphanie Lammar, dans un entretien à la Tribune de Genève publié jeudi.

Les TPG ont assoupli les conditions d'engagement. Il ne faudra plus être titulaire d'un CFC, la limite d'âge est abolie pour faciliter les reconversions professionnelles après 50 ans et le travail à temps partiel sera possible dès le début, et plus après deux ans dans l'entreprise, notamment pour attirer des femmes qui représentent actuellement 10,9% des conducteurs.

Vision partagée

«Les autorités ont choisi de renforcer l'attractivité des transports publics, c'est une très bonne chose. On passe enfin la deuxième vitesse en matière de transition écologique», salue Stéphanie Lammar au sujet du souhait du Conseil d'Etat de rendre les transports publics gratuits pour les moins de 25 ans.

Le projet de loi ad hoc du gouvernement prévoit aussi de rendre la compétence de la fixation des tarifs au Conseil d'Etat – au lieu du Grand Conseil – sur proposition des TPG. Contre l'avis de son parti, la socialiste estime qu'il est «important que les TPG puissent fixer les tarifs avec le canton sans passer par la lourde procédure d'un changement de loi.»

Mme Lammar indique partager la même vision de la mobilité que le magistrat de tutelle des TPG Pierre Maudet. Le contrat de prestation 2024-2028 avec le canton doit être finalisé. En parallèle, le recrutement du successeur du directeur général, Denis Berdoz, va être lancé. «Le conseil d'administration sera extrêmement attentif à ce que les compétences priment», souligne-t-elle.

za, ats