Balthasar GlättliLes Verts ont «une vraie chance» d'accéder au Conseil fédéral
ro, ats
22.10.2022 - 11:16
Les Verts ont «une vraie chance» d'accéder au Conseil fédéral après les élections de 2023. Le parti écologiste est prêt à prendre ses responsabilités et à proposer des solutions durables, a lancé samedi son président Balthasar Glättli.
Keystone-SDA, ro, ats
22.10.2022, 11:16
22.10.2022, 11:54
ATS
Dans son discours lors de l'assemblée des délégués à Winterthour (ZH), le conseiller national zurichois a une nouvelle fois estimé que l'élection du successeur d'Ueli Maurer le 7 décembre prochain est «jouée d'avance». Il a regretté le manque de soutien du PS et des Vert'libéraux.
Un an jour pour jour avant le scrutin fédéral, M. Glättli a en revanche affiché ses ambitions pour 2023, réitérant sa volonté de faire de sa formation la troisième force politique du pays. Il y a trois ans, les Verts sont devenus la quatrième force du Conseil national avec 13,2% des suffrages, derrière l'UDC (25,6%), le PS (16,8%) et le PLR (15,1%).
Apporter des solutions
«Il faut plus de Vertes et de Verts au Parlement et au Conseil fédéral pour s'attaquer au plus grand défi de notre époque, la crise climatique», a-t-il lancé, selon la version écrite de son discours.
Depuis les dernières élections de 2019, les Verts sont le parti qui a le plus progressé dans les cantons, a-t-il rappelé. Ils ont remporté 52 mandats de plus dans les parlements cantonaux et siègent désormais dans les exécutifs de huit cantons (avec neuf ministres).
«Nous sommes prêts» pour le Conseil fédéral, a-t-il répété dans une anaphore: prêts à apporter des solutions d'avenir, à bâtir des ponts, à tendre la main à ses adversaires politiques pour élaborer des compromis. Et aussi «parfois à se remettre en question».
Et le Zurichois de mentionner l'offensive solaire mise au point «en un temps record» au Parlement lors de la session de septembre. Ou l'élaboration d'un contre-projet à l'initiative pour les glaciers, qui a obtenu une majorité aux Chambres fédérales.
«Faire bouger la Suisse»
«En concluant de bonnes alliances, nous pouvons faire bouger la Suisse», a-t-il lancé, taclant au passage l'UDC. En matière énergétique, le parti de droite préfère «peindre le diable sur la muraille», plutôt que présenter des solutions, a-t-il déclaré.
Quant au Conseil fédéral, dans le domaine de l'énergie comme face à l'Europe, il pratique la «politique de l'autruche», «attendant que les problèmes disparaissent comme par enchantement», a-t-il regretté.