Coronavirus M. Egger, ex chef de la taskforce Covid-19, recommande de nouvelles mesures

ATS

15.10.2020 - 06:16

Pour l'ancien chef de la taskforce Covid-19 de la Confédération Matthias Egger, il faut agir maintenant sinon des mesures encore plus drastiques devront être prises plus tard (archives).
Pour l'ancien chef de la taskforce Covid-19 de la Confédération Matthias Egger, il faut agir maintenant sinon des mesures encore plus drastiques devront être prises plus tard (archives).
Source: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

L'ancien chef de la taskforce Covid-19 de la Confédération Matthias Egger appelle à de nouvelles mesures pour contenir le virus au niveau national. Selon l'épidémiologiste bernois, il serait judicieux de rendre le port du masque obligatoire à l'intérieur.

Le télétravail devrait également être à nouveau recommandé, indique-t-il jeudi dans une interview avec les journaux alémaniques de Tamedia.

Pour ce qui est des manifestations, les cantons peuvent décider de limiter le nombre de participants, comme l'a par exemple fait Genève mercredi, relève M. Egger.

Selon lui, la fermeture des bars, clubs et discothèques est une autre mesure qui aurait du sens dans certains cantons car l'on sait que de nombreuses personnes s'infectent dans des bars ou des clubs.

Selon le Bernois, il n'est pas nécessaire de proclamer à nouveau l'état de situation extraordinaire. Selon la loi sur les épidémies, le Conseil fédéral peut, en accord avec les cantons, prendre des mesures supplémentaires même en situation particulière. M. Egger estime en outre qu'une interdiction des grandes manifestations n'est pas appropriée tant que les concepts de protection fonctionnent.

Il voit surtout un problème dans les grandes fêtes de famille auxquelles participent plusieurs générations. Sur la base des cas connus, on peut dire qu'il existe un risque accru d'infection lors de ces célébrations, explique-t-il. Et d'ajouter qu'il est préférable de les reporter.

Pour l'épidémiologiste, il faut éviter à tout prix un nouveau confinement, c'est pourquoi il faut agir maintenant. «Si nous continuons à attendre, il faudra prendre des mesures encore plus drastiques plus tard», insiste-t-il. M. Egger précise que la Suisse se dirige vers la même situation qu'en mars.

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