Aéroport de Genève Maintien de la politique de sous-traitance

ATS

29.5.2019 - 16:45

La politique de l'aéroport de Genève en matière de sous-traitance restera la même selon le conseiller d'Etat Serge Dal Busco.
La politique de l'aéroport de Genève en matière de sous-traitance restera la même selon le conseiller d'Etat Serge Dal Busco.
Source: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

Une nouvelle convention d'objectifs lie le canton de Genève à son aéroport. Elle sera valable jusqu'en 2024. L'un des buts de cette feuille de route sera de réduire les nuisances sonores causées par les avions. Plusieurs mesures ont été prises pour y parvenir.

La convention met noir sur blanc l'interdiction des décollages planifiés après 22h00. Feraient exception trois vols intercontinentaux potentiels, qui seraient opérés avec des appareils de dernière génération, a expliqué mercredi le conseiller d'Etat Serge Dal Busco, ministre de tutelle de l'aéroport.

En revanche, la politique de sous-traitance des activités de l'aéroport ne sera pas révisée. «Nous n'avons pas la volonté de changer», a déclaré M. Dal Busco, répondant à ceux qui critiquent cette approche depuis l'éclatement, à l'aéroport, d'un scandale de corruption présumée lors de l'attribution de marchés publics.

Une affaire grave

Si les faits tels qu'ils ont été révélés sont avérés, alors il s'agit de faits graves, a poursuivi le magistrat, à propos de cette affaire qui a conduit le Ministère public genevois à perquisitionner certains locaux de l'aéroport et à arrêter le chef de la sûreté de l'établissement, ainsi qu'un patron d'une société de sécurité.

Concernant l'adjudication de marchés publics, le gouvernement genevois entend que l'aéroport applique les règles et les respecte. Le Conseil d'administration de l'établissement a pris des mesures pour s'assurer que les procédures en cours sont conformes au droit, a souligné M. Dal Busco.

Le site de l'aéroport compte environ 10'000 emplois, dont de nombreux émanant d'entreprises sous concession. Les syndicats se plaignent souvent des conditions de travail qui y règnent. Le Conseil d'Etat genevois veillera à ce que ces sociétés respectent les usages et les conventions de leur branche, a noté M. Dal Busco.

Retour à la page d'accueil