Les forces de l'ordre ont pu compter sur le soutien de consoeurs de plusieurs cantons.
Plusieurs centaines de personnes se sont opposées sur la Messeplatz à Bâle à une manifestation de l'extrême droite.
Une trentaine de militants d'extrême droite ont été confrontés à une opposition massive.
La police est intervenue en début d'après-midi pour séparer les deux groupes.
La police a eu recours à des balles en caoutchouc.
En raison des nombreux contre-manifestants de gauche et d'extrême gauche, les sympathisants d'extrême droite ont déplacé leur manifestation dans une rue voisine.
Une autre contre-manifestation, autorisée, a réuni 1000 personnes, dont des politiciens bourgeois.
Manifestation et contre-manifestation à Bâle
Les forces de l'ordre ont pu compter sur le soutien de consoeurs de plusieurs cantons.
Plusieurs centaines de personnes se sont opposées sur la Messeplatz à Bâle à une manifestation de l'extrême droite.
Une trentaine de militants d'extrême droite ont été confrontés à une opposition massive.
La police est intervenue en début d'après-midi pour séparer les deux groupes.
La police a eu recours à des balles en caoutchouc.
En raison des nombreux contre-manifestants de gauche et d'extrême gauche, les sympathisants d'extrême droite ont déplacé leur manifestation dans une rue voisine.
Une autre contre-manifestation, autorisée, a réuni 1000 personnes, dont des politiciens bourgeois.
Des objets ont volé et des balles en caoutchouc ont été tirées samedi à Bâle: une manifestation autorisée de l'extrême droite a donné lieu à une contre-manifestation massive, non autorisée. Une autre contre-manifestation, autorisée, a réuni encore plus de monde.
Des groupes d'extrême droite, dont le Parti des Suisses nationalistes (PSN), avaient appelé au rassemblement sur la Messeplatz. Ils avaient reçu une autorisation du canton de Bâle-Ville. Une trentaine de personnes ont répondu à l'appel.
Toutefois, lorsqu'ils sont arrivés sur les lieux vers 14h00, quelque 300 militants de gauche et d'extrême gauche les attendaient. D'autres les ont rejoints plus tard.
Dans les rues adjacentes, la police était déployée avec un important dispositif. Des renforts venus d'autres cantons étaient également présents. Un hélicoptère de la police survolait la ville. Aucune demande d'autorisation n'avait été déposée pour la contre-manifestation; étant donné le potentiel de conflit, elle n'aurait pas été approuvée.
Bouteilles de bières et balles en caoutchouc
Comme il était clair qu'en raison de la supériorité - ne serait-ce qu'acoustique - des protestataires la manifestation ne pourrait pas avoir lieu, les sympathisants d'extrême droite se sont déplacés via un étroit passage vers une rue voisine. La police a contenu la foule de manifestants de gauche sur la place afin que ceux d'extrême droite, dont le nombre avoisinait désormais 70, puissent faire leur manifestation contre le Pacte de l'ONU sur les migrations quasiment entre eux.
Plusieurs sympathisants d'extrême gauche ont tenté de forcer le barrage de la police pour rejoindre la manifestation. La police a dû déployer de grands moyens pour les en empêcher. Les protestataires ont lancé à plusieurs reprises et à plusieurs endroits des matériaux de construction et des bouteilles de bière sur les forces de l'ordre, qui ont riposté avec des balles en caoutchouc.
Vers 17h00, quand on a su que les représentants d'extrême droite avaient quitté les lieux, la manifestation s'est érodée. Selon un porte-parole de la police, près de 200 personnes ont été contrôlées et deux mises en détention préventive. Deux participants à la contre-manifestation ont été légèrement blessés; personne du côté des forces de l'ordre. Aucun dégât matériel significatif n'est à déplorer.
Autres manifestations
Une autre contre-manifestation, autorisée et annoncée par les jeunesses socialistes, a réuni près de 1000 personnes à environ un kilomètre de là en fin d'après-midi. Le PS, les Verts et BastA!, ainsi que des partis bourgeois comme le PLR et le PDC ont annoncé en début de semaine se joindre à eux. Cette contre-manifestation s'est déroulée sous la bannière "Bâle reste colorée".
En outre, environ 800 personnes selon les organisateurs ont protesté contre les suppressions d'emplois prévus par Novartis. Le slogan de la manifestation, qui se tenait sur la place du théâtre, était "Les gens avant les marges". Ce n'est pas acceptable que plus de 2000 personnes soient sacrifiées afin que les actionnaires de Novartis gagnent encore plus, a souligné un employé de la firme au micro.
Les manifestants exigent de Novartis qu'elle renonce à ces mesures. L'appel à la manifestation avait été lancé par les syndicats Unia et Syna ainsi que l'association Employés Suisse.
Enfin, le traditionnel "Basel City Run" s'est également déroulé samedi. Vers 17h00, plus de 8500 coureurs étaient dans les starting blocks.
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