AsileBeat Jans «ne fait que poursuivre le chaos instauré par Baume-Schneider»
fazw, ats
17.8.2024 - 12:02
Réunis en assemblée des délégués à Loèche (VS), samedi, les membres de l’UDC ont eu droit à un discours enflammé de leur président. Marcel Dettling a fustigé la ligne trop molle choisie par le conseiller fédéral Beat Jans pour gérer la question de l’asile en Suisse.
fazw, ats
17.08.2024, 12:02
17.08.2024, 12:05
ATS
Pour le conseiller national d’Oberiberg (SZ), l’élu socialiste «ne fait que poursuivre le chaos instauré en matière d’asile par sa prédécesseure Elisabeth Baume-Schneider.» Et cela coûte toujours plus à la Confédération: «1,5 milliard de francs en 2021, 3,5 milliards de francs en 2023.» D’où l’initiative lancée le 25 mai dernier par l’UDC «pour la protection des frontières.» «La politique migratoire de la gauche détruit la Suisse;
«Il y a quelques jours (ndlr: le 30 juillet), nous avons tenu une conférence de presse à Chevrilles (FR), commune qui accueille un centre fédéral d’asile. «La situation y a pris une ampleur insupportable pour la population locale, avec une augmentation massive des cambriolages, des vols et des actes de violence», estime Marcel Dettling.
Bombe à retardement
Pour le président de l’UDC, il faut désormais passer «en mode résistance politique. Arrêtez de toujours s'adapter aux autres. On nous impose une immigration dont nous ne voulons pas, qui nuit à notre pays, qui met en danger notre cohabitation, qui détruit notre sécurité et qui coûte des milliards de francs d'impôts.»
Et Marcel Dettling d’étayer ses propos: «Les familles suisses souffrent des primes d'assurance maladie élevées pendant que les demandeurs d'asile se font tout payer, y compris les primes d'assurance maladie. Et nous nous étonnons que les primes explosent?».
Selon le Schwytzois, «en regardant la France ou l’Allemagne, nous pouvons voir où mène l’immigration illégale de masse.» «Puisque les autres partis au Parlement ne suivent pas nos idées, c'est maintenant à la population de s’exprimer. Pour cela, notre initiative populaire pour la protection des frontières est plus que jamais nécessaire», a conclu Marcel Dettling.