En visite à Fribourg Maros Sefcovic se montre optimiste sur les relations Suisse-UE

sogr, ats

15.3.2023 - 18:36

Pour Maros Sefcovic, il est urgent que «la Suisse et l'Union européenne débloquent le plein potentiel de leur coopération». Le vice-président de la Commission européenne s'est montré optimiste mercredi lors d'une conférence à l'Université de Fribourg (UniFR).

Le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic estime que Bruxelles et Berne doivent "débloquer le plein potentiel de (leur) collaboration" (archives).
Le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic estime que Bruxelles et Berne doivent "débloquer le plein potentiel de (leur) collaboration" (archives).
ATS

15.3.2023 - 18:36

Invité à s'exprimer devant une salle comble et un parterre de représentants politiques et académiques à l'occasion de la 47e Journée européenne de l'UniFR, Maros Sefcovic s'est montré encourageant au sujet des relations bilatérales entre Berne et Bruxelles.

Le vice-président n'a toutefois pas oublié de rappeler les règles du jeu en soulignant que «les portes de l'UE ont toujours été ouvertes à la Suisse».

Un délai fixé à l'été 2024

Après avoir mentionné les crises actuelles et les défis futurs de l'Union européenne (UE), le commissaire a jugé que «le statu quo n'est pas une option» et que «les relations entre la Suisse et l'Union européenne doivent être en accord avec le temps».

Pour Maros Sefcovic, il est «urgent de trouver un équilibre entre les intérêts de Bruxelles et de Berne» afin de «débloquer le plein potentiel de cette collaboration».

La visite en Suisse du vice-président de la Commission européenne, et en particulier la rencontre agendée dans la soirée avec le conseiller fédéral Ignazio Cassis, permettront de «faire le point» sur le cycle de discussions exploratoires en cours. Pour le Slovaque, l'objectif est de «clore les négociations à l'été 2024».

L'UniFR comme tremplin

Le conseiller d'Etat fribourgeois Jean-François Steiert et la rectrice de l'UniFR Astrid Epiney ont également pris la parole devant l'Alma mater. Ils ont tous deux relevé les «effets néfastes» de l'abandon de l'accord-cadre et souhaité une «stabilisation rapide des relations entre la Suisse et l'Europe».

En ce sens, Astrid Epiney a souhaité que l'UniFR «contribue à la poursuite des discussions» en offrant cette «soirée de dialogue».

sogr, ats