Après la politique anti-Covid, la guerre en Ukraine«Mass Voll»: entre 2000 et 3000 personnes pour la paix à Berne
zc, ats
11.3.2023 - 16:49
De 2000 à 3000 personnes ont manifesté en faveur de la paix en Ukraine samedi à Berne. Elles ont répondu à l'appel de «Mass-Voll», un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.
Keystone-SDA, zc, ats
11.03.2023, 16:49
11.03.2023, 18:36
ATS
Des drapeaux suisses et des drapeaux pour la paix aux couleurs de l'arc-en-ciel ont été brandis devant le Palais fédéral. On pouvait également voir de nombreux drapeaux de «Mass-Voll» et entendre les cloches des «Freiheitstrychler».
Plusieurs orateurs, à l'instar de Nicolas Rimoldi, président de «Mass-Voll», ont critiqué le rôle de la Suisse dans la guerre en Ukraine. Selon eux, le Conseil fédéral doit se souvenir de la neutralité. Il faut «une Suisse qui ait la force de faire la médiation et de mettre fin aux tueries», a déclaré un orateur. En outre, les sanctions contre la Russie doivent être stoppées, ont-ils ajouté.
Le mouvement pacifiste classique a également été critiqué. Il est difficile de comprendre pourquoi leurs représentants ne se sont pas montrés, a-t-on entendu. Peut-être pensent-ils qu'on peut faire la paix avec des armes.
Outre plusieurs personnes connues pour leur opposition à la politique anti-Covid du Conseil fédéral pendant la pandémie, le conseiller national Andreas Glarner (UDC/AG) était également présent à la manifestation. David Trachsel, président des Jeunes UDC suisses, s'était également annoncé comme Michelle Cailler, l’ancienne porte-parole des Amis de la Constitution.
Daniel Stricker, en bisbille avec la justice thurgovienne, a pris la parole et a produit un livestream sur YouTube. Sans oublier le rapper autrichien Kilez More.
Présence policière visible
La police cantonale bernoise a marqué sa présence dans le centre-ville par un important dispositif. Selon les organisateurs, une trentaine d'agents de sécurité professionnels ont été mobilisés. Certains d'entre eux se sont mêlés à la foule en tenue civile afin de pouvoir reconnaître à temps d'éventuels fauteurs de troubles.