Valais Mathias Reynard tire un bilan positif de ses 100 premiers jours

vs, ats

19.8.2021 - 12:34

Mathias Reynard a évoqué jeudi ses 100 premiers jours au sein du gouvernement valaisan. Un travail intense, «passionnant», dans une «ambiance de confiance», a-t-il assuré.

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Mathias Reynard à l'heure du bilan de ses 100 premiers jours au sein du gouvernement valaisan.
Mathias Reynard à l'heure du bilan de ses 100 premiers jours au sein du gouvernement valaisan.
ATS

Seul devant une dizaine de journalistes réunis à Sion, le socialiste a dressé un bilan positif de ses premiers mois à la tête du Département valaisan de la santé, des affaires sociales et de la culture. Le travail est «passionnant et concret» et «je peux notamment énormément m'appuyer sur mon Etat-Major et mes chefs de service», a-t-il indiqué.

L'homme est entré en fonction le 1er mai dernier après une campagne électorale parfois tendue qui ne semble avoir laissé ni trace, ni méfiance au sein du Conseil d'Etat: «Il y a un très bon esprit de travail. L'ambiance est à la confiance», assure le nouvel élu.

En troquant son costume de conseiller national qu'il a porté durant dix ans, pour celui de conseiller d'Etat, Mathias Reynard avoue avoir vécu «un changement impressionnant». Il a été surpris notamment par le nombre de décisions à prendre quotidiennement, le côté «rapide et concret» du travail et les nombreuses attentes et demandes de la population.

Lutte contre le coronavirus

Dès son entrée en fonction, le nouveau chef du département de la santé a poursuivi la lutte contre le coronavirus. «La première décision que j'ai dû prendre a été d'élargir la vaccination. Actuellement, deux tiers des plus de 16 ans ont reçu au moins une dose du vaccin», indique-t-il.

La pandémie a eu un fort impact sur la santé mentale de la population. «Concernant les adolescents et les jeunes adultes, nous avons constaté une augmentation frappante de 50% des cas et des listes d'attente de plus en plus longue».

Le chef du département de la santé a donc décidé de renforcer le soutien psychiatrique des 14-24 ans via un projet-pilote mené jusqu'à la fin de l'année. Celui-ci consiste notamment en des équipes soignantes d'urgence psychiatrique ambulatoires renforcées et la mise sur pied d'une hotline.