Prévoyance - FR Mobilisation pour le 2e pilier à Fribourg

ATS

22.1.2019 - 14:09

Le personnel de la ville de Fribourg est appelé à occuper la place de l'hôtel de ville mardi prochain (archives).
Le personnel de la ville de Fribourg est appelé à occuper la place de l'hôtel de ville mardi prochain (archives).
Source: KEYSTONE/THOMAS DELLEY

La révision de la Caisse de prévoyance du personnel de la ville de Fribourg (CPPVF) provoque toujours des remous. Le SSP appelle à une journée d'action et de débrayage le 29 janvier pour tenter d'obtenir l'ouverture de négociations avec l'exécutif communal.

Le Syndicat suisse des services publics (SSP) poursuit deux objectifs majeurs, a indiqué mardi devant la presse à Fribourg Gaétan Zurkinden, secrétaire régional pour la région Fribourg. Il veut d'abord pouvoir négocier le projet de révision, en cours depuis deux ans maintenant, pour réduire les pertes de rentes annoncées.

Ensuite, il s'agit de se donner du temps pour mener à bien la révision, a ajouté le syndicaliste, avec une date d'entrée en vigueur repoussée d'un an au 1er janvier 2021. Le SSP se sent légitimé dans son rôle par le fait qu'une pétition au sein des 600 employés de la ville avait recueilli 337 signatures l'automne passé.

Devant l'hôtel de ville

Mardi prochain, le personnel est appelé à "débrayer" en arborant des autocollants signifiant le mouvement et en s'accordant des pauses plus longues, a détaillé Gaétan Zurkinden. Le point culminant de la journée d'action interviendra en début d'après-midi, avec un regroupement des salariés devant l'hôtel de ville une heure durant.

A l'instar des quatre employés présents, le syndicaliste a déploré l'absence de dialogue" avec le Conseil communal. Il a comparé la situation à la procédure pourtant identique engagée avec la Caisse de prévoyance du personnel de l'Etat de Fribourg (CPPEF), pour laquelle des réunions sont prévues avec les représentants du personnel.

Assemblée du personnel

Le principe de la journée d'action et de débrayage a été arrêté lors d'une assemblée du personnel la semaine dernière, en présence de 100 employés. Les revendications exigent le renoncement de la part de la ville aux "diminutions massives de rentes" et à l'élévation de l'âge de la retraite de 63 à 64 ans ainsi que le droit de négocier.

"Le Conseil communal estime que le fait de discuter au sein du comité paritaire de la caisse constitue des négociations", ont déploré les intervenants. Le SSP n'est pas nécessairement opposé par ailleurs au passage de la primauté des prestations à la primauté des cotisations, une évolution qui prévaut désormais dans le domaine.

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