DDPS Moins de suspicions d'extrémisme dans l'armée l'an dernier

rari, ats

2.5.2023 - 15:10

Le nombre d'annonces et de demandes relatives à l'extrémisme dans l'armée suisse a diminué en 2022. La plupart d'entre elles relevaient d'une présomption d'extrémisme de droite, a indiqué mardi le Département fédéral de la défense (DDPS) dans un communiqué.

Les annonces et demandes relatives à l'extrémisme dans l'armée suisse sont en baisse (image d'illustration).
Les annonces et demandes relatives à l'extrémisme dans l'armée suisse sont en baisse (image d'illustration).
ATS

Keystone-SDA, rari, ats

Le service spécialisé Extrémisme dans l'armée a traité 35 annonces et demandes de conseil l'an passé. Ce chiffre était de 50 en 2021. Cette année encore, la grande majorité (80%) de ces annonces concernait des cas présumés d'extrémisme de droite.

Aucun acte de violence ou incident susceptible de compromettre la sécurité n'a été enregistré, souligne le DDPS. Il rappelle que l'armée reste fidèle à sa stratégie de tolérance zéro et applique de manière systématique les prescriptions légales en vigueur.

Demandes en lien avec le djihadisme «sporadiques»

Les autres formes d'extrémismes, notamment ethno-nationaliste et djihadiste, n'ont été abordées que de manière ponctuelle. Les demandes en lien avec le djihadisme sont sporadiques depuis quatre ans, précise le DDPS. Et aucun cas en rapport avec l'extrémisme de gauche n'a été enregistré cette année.

Ces annonces se fondaient principalement sur des signalements de possibles activités extrémistes dans la vie civile.

L'armée veille à sensibiliser au sujet de l'extrémisme l'ensemble de ses futures cheffes et chefs de section et de ses commandantes et commandants d'unité ou d'école, note encore le DDPS. Au total, vingt séquences d'instruction ont été réalisées dans quinze écoles et stages de formation l'an dernier.