Liberté de la presse Moins de victimes parmi les journalistes

ATS

2.5.2019 - 11:36

Une journaliste mexicaine proteste contre les violences dont sont victimes ses confrères. Six journalistes ont été tués dans ce pays depuis janvier (archives).
Une journaliste mexicaine proteste contre les violences dont sont victimes ses confrères. Six journalistes ont été tués dans ce pays depuis janvier (archives).
Source: KEYSTONE/EPA EFE/SASHENKA GUTIERREZ

Le nombre de journalistes tués dans le monde depuis le début de l'année est le plus bas depuis 2006. Au total, 20 victimes ont été observées depuis janvier, contre 46 sur cette période en 2018, a affirmé jeudi l'ONG genevoise Presse Emblème Campagne (PEC).

La baisse atteint 56%, a ajouté l'organisation à la veille de la Journée internationale de la liberté de la presse. Des journalistes ont été tués dans douze pays. Parmi les raisons qui expliquent cette situation, les conflits syrien et irakien sont moins intenses.

La PEC attribue aussi cette amélioration à l'action de gouvernements, d'associations et de la société civile pour augmenter la sécurité des journalistes. La moitié des victimes ont été tuées dans deux pays, au Mexique pour six d'entre elles et en Afghanistan pour quatre personnes.

L'ONG appelle à un dispositif «plus ferme» dans ces Etats pour mieux protéger les journalistes et lutter contre l'impunité. Elle condamne tous les assassinats et demande que les responsables soient «rapidement» identifiés et poursuivis.

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