Alain Berset: «Nous devons nous attendre à une troisième vague»

La situation épidémiologique n'est pas satisfaisante, a estimé vendredi Alain Berset. Selon le ministre de la santé, «tous les scénarios» développés par les experts se rejoignent sur un point: «Nous devons nous attendre à une troisième vague».

Keystone-SDA, ro, ats

12.03.2021, 15:11

12.03.2021, 15:40

ATS

On ne peut pas encore dire quelle sera la violence de cette vague, a-t-il toutefois précisé. Tout dépendra de la manière dont la population respecte les règles (distance, port du masque et hygiène des mains).

Le conseiller fédéral a reconnu que la situation épidémiologique actuelle «n'est pas celle que nous souhaitions». Ces derniers jours ou semaines, le nombre d'infections stagne, voire augmente.

DépistageTous les tests gratuits dès lundi

Trois des quatre valeurs cibles fixées par le Conseil fédéral sont dépassées. Il s'agit de l'incidence sur 14 jours, du taux de positivité et du taux de reproduction du virus. Seul le nombre de malades aux soins intensifs reste en-dessous du seuil fixé.

Assouplissement envisageable malgré tout

Alain Berset n'était pas en mesure d'expliquer cette situation. Les variants jouent certainement un rôle, en revanche il n'est pas encore possible de déterminer l'impact des mesures d'assouplissement entrées en vigueur le 1er mars, a-t-il ajouté.

Selon le ministre de la santé, le moment n'est pas optimal pour procéder à des ouvertures. Il semble toutefois possible selon lui d'envisager un assouplissement «pour autant qu’on soit extrêmement attentifs dans ses comportements individuels et collectifs».

Les différentes mesures d'allégement sont mises en consultation auprès des cantons et le Conseil fédéral prendra des décisions fermes le 19 mars, si les conditions le permettent à ce moment-là.

On croise les doigtsDes assouplissements pour le 22 mars si la situation le permet

L'évolution d'une pandémie est «trop incertaine et dépend de trop de facteurs» pour pouvoir dire aujourd'hui quelles décisions seront prises dans une semaine, précise encore Alain Berset.