Nouvelle-Calédonie Emmanuel Macron plaide un retour «à la paix»

ATS

23.5.2024 - 09:52

Le président français Emmanuel Macron a débuté jeudi matin sa visite éclair en Nouvelle-Calédonie. Il a souhaité un retour «le plus vite possible» à «la paix, au calme, à la sécurité», plus d'une semaine après le début des violences inédites en 40 ans dans l'archipel.

Emmanuel Macron en visite auprès de la police à Nouméa.
Emmanuel Macron en visite auprès de la police à Nouméa.
ATS

23.5.2024 - 09:52

Dès sa descente de l'avion à l'aéroport de Nouméa, Emmanuel Macron a fait part de sa volonté «d'être aux côtés de la population et pour que le plus vite possible, ce soit le retour à la paix, au calme, à la sécurité. C'est la priorité des priorités».

Accompagné des ministres de l'Intérieur, des Armées et des Outre-mer, le président français a échangé pendant plus de trois heures et demie avec des élus et acteurs économiques de l'archipel, que les violences et destructions ont plongés dans une situation catastrophique.

M. Macron a exclu que «l'apaisement» passe par un «retour en arrière institutionnel». «Néanmoins, nous devons remettre toutes les parties prenantes autour de la table», a-t-il plaidé.

Six morts

Depuis le début des violences dans l'archipel français, six personnes ont été tuées, dont deux gendarmes mobiles. Quelque 86 policiers et gendarmes ont été blessés, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

En visite dans un commissariat du centre de Nouméa, Emmanuel Macron a évoqué un «mouvement d'insurrection absolument inédit» que personne n'avait «vu venir avec ce niveau d'organisation et de violence». Le président français a également promis qu'"à l'issue de cette journée, des décisions seront prises et des annonces seront faites».

Sur le terrain, où l'état d'urgence prévaut toujours (couvre-feu nocturne, interdiction des rassemblements, du transport d'armes, de la vente d'alcool et de l'application TikTok), «la nuit a été calme», a indiqué jeudi matin le haut-commissaire de la République Louis Le Franc à l'AFP.

ATS